Candidature d’Alpha Condé à un 3ème mandat : la position de la France…
PARIS-La confirmation de la candidature d'Alpha Condé à l'élection présidentielle du 18 octobre ravive les tensions en Guinée. Un élève a été tué ce mercredi 02 sept.-20, en banlieue de Conakry, en marge des heurts qui ont éclaté dans les fiefs de l'opposition.
Alors que le climat de tension risque de monter crescendo, la France exprime sa "préoccupation", rappelant les acteurs au "dialogue" et à la plus "grande retenue".
"La France rappelle sa préoccupation, déjà exprimée lors des scrutins référendaires et législatifs, sur le caractère non consensuel du fichier électoral. Elle avait condamné les violences qui avaient émaillé ce processus électoral et entraîné plusieurs morts", a déclaré ce mercredi Jean Yves Ledrian, ministre français des affaires étrangères lors d'un point de presse dont un extrait a été publié par France Diplomatie.
Les guinéens se rendront aux urnes le 18 octobre alors que le climat politique et même social est très délétère. Un citoyen a été tué à Kankan ce mardi en marge des protestations contre le manque d'électricité.
"Notre préoccupation demeure s’agissant du prochain scrutin. La France appelle l’ensemble des acteurs guinéens, quels qu’ils soient, à la responsabilité, au dialogue et à la plus grande retenue", a ajouté le chef de la diplomatie française.
Depuis juillet dernier, la CEDEAO, l'Union Africaine, les Nations-Unies conjuguent leurs efforts pour décrisper la situation. La France soutient cette initiative pour éviter, dit-elle, un nouveau cycle de violences en Guinée.
"La France apporte son soutien aux organisations régionales, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et l’Union africaine, ainsi qu’aux Nations unies, dans leurs efforts pour éviter une détérioration du climat politique et un nouveau cycle de violences en Guinée", a indiqué M. Le Drian.
A suivre…
Diallo Boubacar 1
Pour Africaguinee.com
Tel: (00224) 655 311 112
Créé le 3 septembre 2020 02:51Nous vous proposons aussi
TAGS
étiquettes: France, Jean Ives Ledrian, Politique