Violences conjugales : Battue par sa coépouse, Fatoumata Ramadan Bah contrainte de quitter son foyer…

CONAKRY-Fatoumata Ramadan Bah a été contrainte de quitter son foyer à cause dit-elle, des violences que lui inflige sa coépouse. Les images des sévices corporels qu’elle dit avoir subi de la part sa coépouse sous l’indifférence de son époux, ont suscité une avalanche de réactions. Jointe par un reporter d’Africaguinee.com, elle raconte « l’enfer » qu’elle traverse dans son foyer conjugal. Fatoumata Ramadan Bah opte désormais pour le divorce.

À chaque fois que je me dispute avec ma coépouse, elle se jette sur moi. La dernière fois, quand on s’est bagarrées et que les gens sont venus nous séparer, je me suis dirigée vers ma chambre, elle m’a poursuivi. Elle a fermé la porte avant de se jeter sur moi. Notre mari ne l’ose pas. Il ne dit rien. C’est pourquoi je suis allée me plaindre auprès de son petit frère à nouveau. Ce dernier m’a carrément dit que seul mon mari peut mettre fin à cette situation. Mais ce dernier ne réagit guère.

J’ai donc décidé d’aller en famille. A cause des violences et du manque de considération, ma famille souhaitait qu’on divorce. Moi je ne voulais pas de cette option car j’ai des enfants que je risque de perdre. C’est contre la volonté de mes parents que je me suis cachée pour retourner dans mon foyer, à cause de mes enfants. Mais là, je n’en peux plus”, explique-t-elle sous le choc.

Sur les photos partagées sur le réseau social Facebook (du groupe méta), Fatoumata Ramadan Bah a le visage tuméfié avec des œdèmes un peu partout. Les traces de violences sont visibles même sur ses yeux.

Elle dit avoir fui son foyer pour aller se réfugier chez son oncle maternel à Coyah. Si elle a réussi à se sauver de ce cauchemar, elle nourrit une crainte qui la hante au quotidien : le sort de ses enfants.

« À chaque fois les enfants de ma coépouse frappent les miens sans fondement. Quand je me plains, elle me dit que si je ne veux pas qu’ils soient frappés, je dois libérer la maison avec mes enfants. Et comme c’est elle qui s’impose sur notre mari, j’ai peur pour mes enfants. C’est pourquoi je demande aux autorités de m’aider à avoir mes enfants car ils ne sont pas en sécurité”, lance Fatoumata Ramadan Bah.

Nous y reviendrons !

Sayon Camara

Pour Africaguinee.com

Créé le 1 avril 2024 05:39

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