Guinée: Pourquoi le retour du Général Konaté s’annonce compliqué?

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PARIS-Loin des regards de  Conakry, le Général Sékouba Konaté n'est toujours pas à l'abri des ennuis. Mais le retour en Guinée de l'ancien patron de la transition guinéenne n'est pas si simple.

Visé par une plainte des victimes du massacre du 28 septembre 2009, le Général Konaté n'a pas foulé le sol de la Guinée depuis son départ du pouvoir en 2010.

Avec des relations parfois tendues avec l'actuel président Alpha Condé, le Général Konaté subit la triste évidence des anciens présidents africains: se murer dans le silence ou quitter le pays pour ne pas gêner leurs successeurs. Partageant sa vie entre les Etats-Unis, la France et le Maroc, l'ancien chef de la transition n'est pas prêt de revoir son pays, malgré la demande des victimes du 28 septembre 2009.

Si officiellement, le président Alpha Condé ne s'oppose pas à son retour, Conakry ne voit pas d'un très bon oeil l'arrivée à Conakry du Général Konaté qui reste très influent au sein de l'armée guinéenne.

En cette période mouvementée où l'opposition multiplie les manifestations dans le pays, le retour à Conakry du Général Konaté a donc peu de chances d'aboutir.

Voir aussi-Guinée: Que reproche-t-on au Général Sékouba Konaté?

L'autre avantage du Général Konaté, c'est l'image dont il jouit auprès de la communauté internationale, étant l'homme qui a "organisé" les élections dans le pays après la transition chaotique menée par le Capitaine Dadis Camara. Sauf surprise, cet homme qui a remis les clés du pouvoir au président Alpha Condé ne pourrait pas être inquiété par la justice internationale.

Ancien ministre de la défense de la junte du Capitaine Moussa Dadis Camara, le Général Konaté avait dirigé la transition en 2010 qui avait about à l'élection du président Alpha Condé.

Cité dans ce dossier des massacres du 28 septembre 2009, le Général Konaté n'a jamais été auditionné par la justice guinéenne.

Quand aux victimes de ce massacre, ils estiment avoir  "porter plainte contre le Général Konaté pour les infractions de responsabilité de commandement des chefs militaires et autres supérieurs hiérarchiques, faits prévus et punis par les articles 194 et suivants et 198 et suivants du code pénal et toutes autres incriminations que les enquêtes révéleront, le tout dans l’affaire des massacres du 28 septembre 2009 et les jours suivants ".

Affaire à suivre…

Africaguinee.com

Créé le 3 octobre 2017 10:21

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