Pita : Immersion dans l’univers des grands-projets de développement du député Diouldé Sow…

PITA- Le député uninominal de Pita, l’honorable Diouldé Sow, s’active dans tous les domaines pour le rayonnement de sa préfecture à travers son  ONG « Association pour le développement  Intégré de la Guinée (ADIG) ». L’élu de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) continue de poser des jalons forts pour le développement de sa circonscription. Que ce soit dans l’environnement, l’éducation, la santé ou encore  l’artisanat, le député retrousse les manches pour donner un nouvel élan au développement de la préfecture de Pita.

Interrogé, l’élu de Pita a expliqué à africaguinee.com  ses initiatives pour le développement et l’autonomisation des couches vulnérables de sa ville. Dans ses initiatives, l’honorable Sow a commencé par la rénovation du siège de son ONG (AIDG) dont les infrastructures étaient en ruine. « Je précise que ces bureaux étaient  à l’abandon depuis le départ de la FAO (Fonds des Nations-Unies pour l’Alimentation, Ndlr) qui a fait  20 ans au moins », a confié l’honorable Sow à notre reporter.

A l’intérieur des locaux, six bureaux et un magasin ont été affectés à la direction préfectorale des eaux et forets. ADIG va travailler en étroite collaboration avec les services de la préfecture.

Centre de réinsertion des jeunes de Pita…

Ce centre permettra de récupérer des jeunes en difficulté. La maison de réinsertion porte le nom de l’international Béa Diallo qui s’est d’ailleurs engagé à accompagner le député dans son initiative. La porte d’entrée de ce centre c’est le sport, à la fin vous sortez avec un métier. L’objectif c’est d’inscrire les jeunes dans une discipline qu’ils aiment. La boxe, le judo ou le karaté. Ensuite les former en entreprenariat, pépiniériste, agronomie ou en technique d’agriculture. Selon l’honorable Sow, une telle initiative pourrait détourner les jeunes de la dépravation qui monte en puissance.

Un centre de saponification pour les femmes…

Pour la réussite de ce projet, un ensemble d’équipements a été importé de la Côte d’Ivoire pour la fabrication du savon à grande échelle. L’idée c’est d’appuyer les groupements et les associations de femmes qui sont intéressés à la fabrication et à la commercialisation du savon. Des structures seront formées ensuite. L’ONG  ira vers les femmes et enverra  un expert en la matière qui va les former, les accompagner jusqu’à l’obtention d’un agrément au niveau de la préfecture. Les femmes seront appelées à choisir une activité entre la teinture, la saponification ou le maraichage etc.

Dans ce service de saponification, le but visé est d’aider les femmes qui ont choisi la fabrique du savon ou le simple commerce. Les machines importées de la Côte d’ivoire ayant la capacité de produire une grande quantité de savons par jour faciliteront cette ambition. L’expérimentation  a démontré que le savon est de bonne qualité. Une équipe viendra d’Abidjan pour former les femmes sur la production du savon. « L’arsenal de la fabrique du savon est complet », assure le député de Pita, qui précise avoir commandé des cartons qui serviront d’emballage à partir d’Abidjan ainsi qu’une autre machine qui fait la marque de fabrique.

Au de là de ça, les femmes seront accompagnées au niveau d’une institution de micro finance où elle pourrait faire un prêt jusqu’à 10 millions de francs guinéens une fois qu’elles seront structurées en groupements et  membre de l’ADIG. L’objectif à atteindre, c’est d’aider les femmes à sortir de l’aide et être autonome par leurs propres efforts. Elles apprendront ainsi à faire un fond de roulement. In-fine, elles produiront les savons et les revendront elles-mêmes sur le marché.

Dans le domaine de l’Environnement…

Sur ce projet, un domaine de plus de deux(2) hectares qui a été entièrement grillagé sert de pépinière. Objectif : restaurer le couvercle végétal frappé par une destruction effrénée dans la région y compris la ville de Pita. La priorité, c’est le reboisement de la tête des sources.

En plus de ça, un autre projet est en  cours. C’est celui de faire le dragage et le reboisement des abords de Kinkon sur le fleuve Koukoulo. En effet, Kinkon est un barrage hydroélectrique qui existe depuis plus de 3 décennies jamais dragué. Conséquences, l’eau commence à tarir sur le barrage. D’où la nécessité de s’occuper de Kinkon qui fournit du courant à la préfecture depuis 30 ans maintenant. Cela fait partie de l’élévation du niveau de vie des populations de la région principalement Pita.

L’une des priorités, est de remettre en état une pépinière pour pouvoir restaurer le couvercle végétal. La première étape consiste à mettre en place plus de 20.000 plants de genres différents. ‘’Une délégation de la Compagnie des Bauxites de Guinée est attendue à pita pour nous accompagner dans ce sens’’ promet l’élu de l’UFDG.

De l’appui aux menuisiers de la préfecture de Pita

Grâce  à ses capacités managériales, le député Diouldé Sow, a réussi à obtenir un conteneur de 40 pieds avec un partenaire belge du nom de mediraid-international. En effet, l’élu explique avoir signifié à son partenaire belge sa volonté d’aider un certain corps de métier. C’est suite à cette sollicitation, qu’un matériel suffisant dans le domaine de la menuiserie a été obtenu. Le matériel est déjà mis à la disposition d’une grande association de menuisiers qui l’utilisent à bon escient. Beaucoup de jeunes sont formés à travers l’arsenal de ce matériel. L’objectif visé là aussi, c’est de former une catégorie de personnes à faire la menuiserie moderne. Les bénéficiaires qui s’en réjouissent ne ratent aucune occasion pour charmer l’honorable député. « Le manque de matériels est désormais un vieux souvenir », dit-on.

Des soudeurs chômeurs secourus

Des  équipements de chaudronnerie, sont commandés pour atténuer le chômage des jeunes. Là également, le matériel complet est déjà disponible. 53 personnes auront l’occasion d’y travailler. Certains étaient des soudeurs au chômage faute de matériels. L’équipement trouvé est mobile d’où la possibilité de se rendre dans les sous-préfectures pour le travail s’il y a nécessité. La construction de l’atelier est exécutée  à 90%. « Bientôt il sera opérationnel. Plus de 100 personnes vivront des retombées de l’atelier. Des sénégalais sont attendus pour approfondir la formation des jeunes », explique notre guide.

 De l’outil informatique pour la formation des cadres et des élèves de Pita…

Ce projet vise à former gratuitement les cadres de la préfecture pour connaitre profondément l’outil informatique. Cela s’inscrit dans le cadre de la modernisation de l’administration. Cette formation sera élargie aux élèves lycéens. La formation est gratuite pour tous.

De l’accès aux soins sanitaires…

Récemment, deux unités complètes d’ophtalmologie et une unité de dentisterie modernes ont été acheminées à Pita. Un don également du partenaire Belge Mediraid- international. Une clinique communautaire est en phase d’être construite. Le partenaire Belge qui est médecin assermenté est prêt à venir avec des équipes, former sur place le personnel médical à Pita. Le site est déjà disponible. La clinique servira tout pita, toute la région voire tout le pays. La première action à réaliser sera d’aller dans toutes les sous-préfectures, faire un diagnostic gratuit en ophtalmo.

Toujours dans le cadre médical, un projet lunettes destinées à peu près à 800 personnes est en vu. Les lunettes sont déjà achetées en Europe. Le camion qui servira de transport, de montage est à Dakar. Ce projet sera exécuté vers le mois de Novembre 2015. Ces lunettes aussi seront données gratuitement à 800 personnes, cette fois Labé, Dalaba et Mamou feront partie des bénéficiaires

Dans le domaine de l’artisanat…

L’artisanat fait partie de la deuxième composante des projets, c’est-à-dire la mise en œuvre de la valorisation des produits de l’artisanat guinéen. Des artisants talentueux sont recrutés pour les accompagner. Des paires de souliers sont confectionnées sur place, des paires qui n’ont rien à envier à des chaussures faites à Casablanca ou en Espagne. Des teinturiers, des cordonniers, des tisserands, des peintres ainsi que des couturiers travaillent en  synergie d’action pour le rayonnement de Pita dans le domaine de l’artisanat.

Lors d’un récent séjour à Dakar, une fabrique artisanale tenue par un jeune guinéen a inspiré le député. Cette fabrique attire les touristes qui viennent au pays de la Teranga. Une convention lie déjà la fabrique artisanale de Sandaga à Dakar et celle de Pita. « Les clients trouvent satisfaction », nous a-t-on révélé. La plupart des produits vendus à la fabrique artisanale de Pita coûtent moins de 100.000 francs guinéens.

 

Alpha Ousmane Bah

Correspondant Régional d’Africaguinée.com à  Labé

 

Créé le 20 juillet 2015 18:56