Marche du 20avril : Plusieurs blessés par balles dont le garde-corps de Mouctar Diallo…

images d'un blessé dans un centre hospitalier de Conakry

CONAKRY-Des images qui frisent « l’insoutenable » voir « l’indicible » sont visibles sur plusieurs blessés alités dans les hôpitaux de Conakry, au lendemain de la marche de l’Opposition guinéenne du lundi 20 avril.  Ils sont nombreux ces jeunes à avoir reçu des balles au cours de cette journée très agitée.

Ibrahima, âgé d’une vingtaine d’années, est alité au service traumatologie de Donka. Il a été atteint par balles aux parties intimes, à Dares Salam communément appelé Prince. Sur son lit d’hôpital, se tordant de  douleurs, il attend une intervention chirurgicale, nous revèle sa maman. L'air préoccupée, elle nous a expliqué que les gendarmes sont venus trouver les jeunes en train de faire du thé. Son fils Ibrahima, précise-t-elle, préparait. Tout le monde a fui. C’est dans cette fuite que les gendarmes auraient tiré sur lui. La balle est rentré par les fesses  et ressortie par les parties intimes, qui, d’après nos constats étaient enflées et suintaient de sang.  

Mamadou Moussa Diallo, jeune élève âgé de quinze ans, est couché à la clinique Centre Mère et Enfant. Il a été touché par une balle au niveau de la jambe droite au quartier Koloma, nous a-t-il expliqué. A son retour de l’école, raconte l’adolescent, il est allé récupérer son téléphone qui était à la charge, non loin de Koloma marché.

Sur son chemin, il dit être tombé dans des échauffourées entre jeunes manifestants et policiers. Pendant que tout le monde courrait, lui il est tombé. En se relevant, c’est là, a-t-il dit, qu’il a remarqué que la police lui a tiré dessus.  « On m’a admis dans une clinique d’à côté, on arrêté l’hémorragie, ensuite on m’a amené ici (au centre mère et enfant) », relate l’élève en 11ème année sciences mathématiques, précisant qu’il se sent très mal.

Ibrahima Kalil Baldé est le garde-corps du leader des nouvelles forces démocratiques, Mouctar Diallo. Lui aussi dit avoir été touché par une balle.  « C’est au niveau de Hamdallaye-Pharmacie qu’un gendarme  a tiré sur mon pied, alors que je traversais pour aller chez moi », raconte-t-il, précisant que c’est la Croix Rouge qui l’a déposé à l’hôpital Donka.

Tout comme Ibrahima Kalil, Barry Alpha Amadou a reçu une balle sur sa cuisse alors qu’il sécurisait sa boutique à Hamdallaye. Le jeune déclare que depuis les premiers soins reçus au service des urgences de l’hôpital Donka, ils n’ont vu aucun médecin, jusqu'hier à 11heures.

Diallo Boubacar 1

Pour Africaguinee.com

Tel : (00224) 655 31 11 12

Créé le 21 avril 2015 15:39

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