Cas Amadou Diouldé Diallo : Qu’en dit Boubacar Yacine de la HAC ?

CONAKRY- Accusée de ‘’passivité’’ dans la gestion des dossiers des hommes de medias qui ont souvent des ennuis judiciaires en Guinée, la Haute Autorité de la Communication (HAC) a fait une mise au point.

Le président de cette institution, rappelle à l’endroit de l’opinion que tout dossier peut relever de la compétence de la HAC sous deux conditions. Selon Boubacar Yacine Diallo, la première condition concerne l'auto-saisine lorsqu’il s’agit des questions d’intérêts publics. "La HAC se saisit et sanctionne", dit-il. La deuxième, précise-t-il, il faut une plainte de la personne qui se sent lésée.

"Ce sont les deux manières de se saisir. Maintenant vous évoquez effectivement la situation des journalistes.  Je voudrais vous dire que quelque chose a changé car il y a quelques temps, souvent dans votre journal, vous diffusiez des décisions qui suspendaient ou des journalistes ou des organes. Cela est rare de nos jours parce que nous avons inversé la tendance. Lorsque notre service de monitoring relève des manquements, nous interpellons en silence les directeurs et les journalistes’’, a déroulé l’ancien ministre de l’information et de la communication.

S’agissant du cas des journalistes interpellés par la justice, le président de la HAC précise. Prenant l'exemple sur le cas d'Amadou Diouldé Diallo, interpelé le 27 février puis incarcéré pour "outrage au chef de l'Etat", Boubacar Yacine Diallo, indique que son institution a touché des autorités pour voir dans quelle possibilité ce journaliste peut au moins obtenir une liberté provisoire.

 "Maintenant quand les journalistes sont arrêtés, la loi stipule que quand la justice se saisit du cas d’un confrère, la HAC se dessaisie même si elle s’est auto saisit. Par contre nous faisons des médiations et parfois nous posons des doléances. Par exemple, le cas dont on parle aujourd’hui (Amadou Diouldé Diallo, ndlr), nous avons touché des autorités pour voir dans quelle possibilité ce journaliste peut au moins obtenir une liberté provisoire’’, a relevé le patron de la HAC.

Affaire à suivre…

BAH Boubacar LOUDAH

Pour Africaguinee.com

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