SAVI-GUINEE : un couvoir qui défie la concurrence
La Société avicole de Guinée, située à Foulayah, à quelques kilomètres du centre-ville de Kindia, est spécialisée dans l’élevage de reproducteurs et la production de poussins d’un jour. Opérationnelle depuis janvier 2020 avec au départ 12 000 reproductrices, elle est désormais une entreprise prometteuse. D’autant qu’elle possède une capacité de production de plus de 4 millions de poussins par an et qu’elle est sollicitée au-delà des frontières guinéennes.
C’est non sans fierté que Jean-Michel KUJAWA, gérant de Savi-Guinée, présente les atouts de sa société. « Nous avons nos propres élevages reproducteurs. Aujourd’hui, nous sommes en mesure de livrer chaque année, 1 million de poulettes futures pondeuses et 1 million de coquelets » déclare-t-il. Avec autant d’avantages comparatifs, Savi-Guinée a donc tout naturellement séduit jusqu’au-delà des frontières guinéennes. « Nous avons une clientèle essentiellement guinéenne. Mais nous avons quelques clients en Sierra Leone et nous livrons des poussins dans toutes les régions de Guinée » rajoute Jean Michel KUJAWA.
Au sein de cette société, la particularité réside dans le fait que les œufs à couver sont produits sur place. Mais l’accès au cheptel est soumis à de strictes mesures d’hygiène. « Avant d’accéder au cheptel, il y a un vestiaire où on prend une douche et on porte une nouvelle tenue. Cela permet d’éviter de transporter des germes à l’intérieur de la ferme, ce qui représenterait un danger pour les reproductrices » témoigne Céako Sagno, responsable technique.
En effet, à en croire Alexandre Bodjrenou, responsable du couvoir, la qualité sanitaire des poussins est une priorité absolue. C’est à ce titre que, nous rapporte-t-il, « les poussins sont vaccinés dès après l’éclosion pour éviter des cas de maladies » dit-il. Pour cela, deux types de vaccinations sont mises en œuvre pour donner une bonne immunité aux poussins. « Nous faisons une vaccination par nébulisation et une autre par injection avec des vaccins conservés dans de l’Azote liquide. Ces deux formes de vaccination permettent de protéger les poulettes contre les maladies de Marek, Gumboro, Newcastle et Bronchite Infectieuse » précise Alexandre.
En somme, de la ferme en passant par le tri des œufs, la fumigation puis l’incubation jusqu’à l’éclosion, toutes les étapes sont réalisées et suivies de près par des professionnels.
Créé le 5 février 2022 13:07Nous vous proposons aussi
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