Le co-développement au centre de la vision Atlantique du Roi du Maroc…

C’est indéniable ! Sous l’impulsion et la clairvoyance de sa Majesté le Roi Mohamed VI, le Royaume chérifien occupe aujourd’hui une place prépondérante en Afrique. Engagé à renforcer et à diversifier ses relations, le Maroc impulse une nouvelle dynamique prometteuse pouvant contribuer à booster la croissance du continent. (Sa Majesté le Roi Mohamed VI, crédit photo MAP).

C’est dans cette perspective, le Souverain marocain, conscient des défis auxquels l’Afrique fait face, a voulu imprimer une nouvelle dynamique en faisant de la façade atlantique un pôle d’intégration économique continental et international. Une vision futuriste qui a tout son sens. Voyons de plus près.

Malgré ses richesses minières, gazières, pétrolières et énergétiques, l’Afrique continue de se chercher dans un monde en perpétuel mutation où l’union doit être de mise. Pour permettre au continent de sortir de l’imbroglio dans lequel il patauge, une alternative portée par Rabat émerge : Faire de l’Espace de l’Afrique Atlantique (EAA) une zone géographique d’une importance stratégique notoire.

46% de la population du continent

Regroupant 23 pays, représentant 46% de la population et 55% du PIB africain, cet espace englobe les nations côtières s’étendant le long de l’Océan Atlantique en Afrique de l’Ouest. Cette zone géographique qui s’étend de Tanger au Cap de Bonne Espérance en Afrique du Sud, constitue un espace où les activités économiques, environnementales et géopolitiques sont diverses et très intenses. Leurs répercussions se font ressentir à l’échelle mondiale, surtout dans les dynamiques de transformation des chaines de valeur et le début de la recomposition de l’ordre commercial international. Un élément fondamental de l’espace de l’Afrique atlantique réside dans son rôle essentiel au sein des voies commerciales maritimes.

Près de 55 % de la richesse économique africaine

En effet, les ports situés le long de cette côte revêtent une importance capitale en tant que points nodaux facilitant le commerce mondial, tant pour l’importation que pour l’exportation de marchandises entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques et d’autres régions. Des hubs économiques majeurs tels que Tanger et Dakhla au Maroc, Lagos au Nigeria, Dakar au Sénégal, Luanda en Angola, et Cape Town en Afrique du Sud prospèrent en raison de leur emplacement stratégique sur la côte atlantique. D’où l’importance de créer une synergie logistique pour rendre cet espace commun un acteur majeur dans le commerce international, en améliorant sa compétitivité logistique en promouvant son attractivité économique.

La façade atlantique du continent recèle une importance significative. En effet, 23 nations africaines partagent cette ouverture sur l’Atlantique, abritant ainsi près de la moitié de la population du continent. Cette région concentre également une part prépondérante, soit près de 55 % de la richesse économique africaine, soulignant ainsi son rôle crucial dans l’échiquier continental.

Comment exploiter ce riche potentiel ?

Rabat dispose d’une offre pratique qu’elle partage aux autres pays du continent. Car pour le Royaume chérifien la, façade atlantique transcende la simple étendue d’eau bordant la côte ouest du continent africain. Elle vaut bien plus que ça. Elle se profile comme une région dynamique où convergent des enjeux économiques, environnementaux et géopolitiques complexes, créant un paysage qui requiert une collaboration régionale pour relever les défis inhérents et exploiter les opportunités émergentes. Pour le Maroc, l’avenir de cette région sera inévitablement façonné par la manière dont les nations côtières parviendront à équilibrer la croissance économique avec la préservation de l’environnement et la stabilité géopolitique.

Augmentation des IDE 5%…

Ainsi, l’Espace de l’Afrique Atlantique (EAA), serait une véritable opportunité pour l’ensemble des pays africains. Ce, d’autant plus qu’il s’agit d’une initiative avec un grand impact positif sur la ZLECAF, à travers l’amélioration des mécanismes logistiques facilitants les échanges entre les pays africains. Mieux, la croissance économique sera caractérisée par une augmentation moyenne annuelle des Investissements Directs Étrangers (IDE) de plus de 5%, dont 40% seront alloués au secteur industriel.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a récemment exprimé la volonté du Maroc de mettre en place une compagnie navale nationale. Cette initiative, d’une importance majeure, est destinée à redéfinir la position du Royaume dans les sphères du commerce international. Elle contribuera substantiellement à l’enrichissement des atouts logistiques du pays, ajoutant ainsi la compétitivité dans le domaine maritime aux divers éléments composant la vaste compétitivité logistique du Royaume, tels que les infrastructures portuaires, les réseaux ferroviaires et routiers, entre autres.

Rabat a la possibilité d’inscrire cette initiative au sein de la vision Royale du codéveloppement. Ce processus implique l’établissement d’une compagnie navale continentale, dont la structure du capital serait partagée entre plusieurs nations africaines. Les activités logistiques de cette entité toucheront plusieurs ports de la région, contribuant ainsi à l’essor économique conjoint et à la promotion d’une collaboration fructueuse entre les nations participantes. L’initiative serait indéniablement la clé du repositionnement africain au cœur du commerce mondial.

Dans une démarche visionnaire, l’Espace Atlantique Africain (EAA) s’apprête à acquérir les piliers essentiels de la réussite industrielle, posant ainsi les fondements d’une prospérité partagée au sein du continent. Cette initiative ambitieuse dont le Maroc est la principale locomotive comprend trois éléments clés qui promettent de redéfinir le paysage économique de la région.

Un Gazoduc Transcontinental, Souveraineté Énergétique en Marche

Au cœur de cette initiative réside la mise en place d’un gazoduc traversant l’ensemble des nations de l’Afrique de l’Ouest. Ce réseau gazier transcontinental émerge comme une pierre angulaire, offrant non seulement une source d’énergie vitale, mais également renforçant la souveraineté énergétique des nations africaines. Cette initiative audacieuse favorisera une interconnexion énergétique régionale, promouvant la stabilité et l’autosuffisance énergétique.

Une Compagnie Navale Africaine, levier de Compétitivité Régionale

Dans la perspective de cette initiative, la création d’une compagnie navale africaine se profile comme une étape décisive. Cette entité, opérant dans les eaux régionales et au-delà, s’annonce comme un vecteur majeur d’amélioration de la compétitivité des pays de la région. En renforçant les capacités logistiques et commerciales à travers les voies maritimes, cette compagnie navale contribuera de manière significative à l’essor économique et commercial de l’Afrique de l’Ouest.

Une Chaîne de Valeur pour les Fertilisants, un soutien à la Souveraineté Alimentaire

Un autre aspect crucial de cette initiative concerne la mise en place d’une chaîne de valeur dédiée aux fertilisants. Cette infrastructure stratégique constituera une assise solide pour la consolidation de la souveraineté alimentaire. En favorisant la production et la distribution efficace de fertilisants, elle contribuera à renforcer la sécurité alimentaire dans la région, un enjeu central pour le développement durable.

En somme, l’Espace Atlantique Africain forge une voie vers l’avenir en s’appropriant ces éléments majeurs de la réussite industrielle. Cette initiative, ancrée dans une vision de codéveloppement, témoigne de l’engagement envers la prospérité partagée et la croissance économique durable pour les 23 nations de l’Afrique atlantique.

A suivre…

Diallo Boubacar 1

Pour Africaguinee.com

Créé le 14 décembre 2023 08:46

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