Hajj 2024 : Après la fixation du tarif, les dates de démarrage et de clôture des inscriptions dévoilées…

CONAKRY-Pour effectuer le Hajj, cinquième pilier de l’islam, cette année « 2024 », chaque candidat déboursera 54.800.000 francs guinéens. C’est le tarif fixé par le Gouvernement. Ce montant dénote une baisse par rapport à l’année précédente, selon le Secrétariat général des Affaires religieuses.

Qu’est-ce qui a prévalu à cette baisse ? Africaguinee.com a pu joindre le Dr Édouard Sagno, Chef de cabinet du ministère guinéen en charge du Culte.

« Depuis la prise de responsabilité par le colonel Mamadi Doumbouya, il a fait de l’allègement des conditions de participation au Hajj une de ses priorités. C’est la raison pour laquelle nous sommes partis de 60 millions à 50 millions en 2024. L’année dernière, nous étions à 57 millions. Donc cela démontre une baisse continue du tarif« , précise le chef de Cabinet au Secrétariat général des Affaires religieuses.

Il annonce au cours de notre entretien que des mesures sont prises pour la réussite du processus de ce voyage pour le pèlerinage. Le tarif étant fixé, les inscriptions commenceront le 17 janvier, c’est-à-dire le mercredi prochain et se clôtureront le vendredi 16 février 2024. Soit une durée des inscriptions de 30 jours, indique Dr Édouard Sagno, au micro d’Africaguinee.com.

Les départs auront lieu au mois de mai, informe notre interlocuteur. Il ajoute que le hadj est devenu maintenant annuel et non trimestriel comme cela se passait par le passé.

« A partir de 2024, le hadj se prépare sur toute une année. Ce que nous avons fait à partir de maintenant, c’est de commencer les préparatifs depuis le mois de septembre. Et cela veut dire que nous sommes très avancés. Nous sommes sur les dernières touches pour le choix d’un transporteur officiel« , annonce Dr Sagno.

Quota accordé à la Guinée

Comme l’année dernière, le quota est identique, à savoir 10 mille places pour la république de Guinée.

« Il faut dire que la république de Guinée a obtenu un trophée en 2022. Et en 2023, la république de Guinée a été désignée porte-parole de tous les pays africains non arabes. Cela revient à dire que, même s’il y a eu des tares, même s’il y a eu des choses à finaliser, ce qui est d’ailleurs inhérent à la nature humaine, il faut reconnaître qu’il y a eu une meilleure organisation par rapport aux années antérieures. Il faut retenir que le Hadj est de mieux en mieux professionnalisé depuis le début de cette transition, il faut le reconnaître« , appréciera-t-il.

A suivre…

Dansa Camara DC 

Pour Africaguinee.com