Côte d’Ivoire : la CPI jugera Gbagbo pour crimes contre l’humanité

gbagbo-2691149-jpg_2331396

La Cour pénale internationale retient contre l'ancien chef d'État quatre charges de crimes contre l'humanité, pour les violences post-électorales de 2010 et 2011.

 

La CPI jugera l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo pour des crimes contre l'humanité présumés, commis lors des violences ayant déchiré le pays en 2010 et 2011. Très attendue en Côté d'Ivoire, cette décision met un terme à plus d'un an de procédures préliminaires ayant notamment vu les juges douter de la solidité du dossier du procureur. "La chambre préliminaire de la CPI a confirmé, à la majorité, quatre charges de crimes contre l'humanité (…) à l'encontre de Laurent Gbagbo et l'a renvoyé en procès devant une chambre de première instance", a indiqué la CPI dans un communiqué.

 

Premier ex-chef d'État poursuivi devant la CPI, Laurent Gbagbo, 69 ans, est accusé d'avoir "ordonné, sollicité, encouragé ou contribué de toute autre manière" à l'accomplissement de quatre crimes contre l'humanité, à savoir meurtres, viols, actes inhumains et persécutions. Ces crimes présumés ont été commis durant la crise meurtrière née de son refus de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010 et qui a fait plus de 3 000 morts.

 

Laurent Gbagbo assure quant à lui avoir été évincé du pouvoir en faveur de son rival en raison d'un complot fomenté par la France, ancienne puissance coloniale en Côte d'Ivoire. Arrêté en avril 2011 par les forces pro-Ouattara appuyées par la France et l'ONU, Laurent Gbagbo avait été transféré à La Haye en novembre 2011.

 

Les juges avaient entendu en février 2013 les arguments des parties quant à la solidité du dossier du procureur en vue d'un procès. Insuffisamment convaincus par le procureur, les juges lui avaient demandé des informations ou éléments de preuves supplémentaires avant de décider si un procès devait être mené contre M. Gbagbo.

 

Après avoir examiné plus de 22 000 pages de preuves et les déclarations de 108 témoins notamment, les juges ont décidé que M. Gbagbo devait être jugé.

 

Le point.fr

Créé le 13 juin 2014 09:17

Nous vous proposons aussi

TAGS

étiquettes:

RAM

SONOCO

TOTALENERGIES

UNICEF

LONAGUI

cbg_gif_300x300

CBG

UBA

smb-2

Consortium SMB-Winning

Annonces

Recommandé pour vous

Annonces

logo-fondation-orange_3

Avis d’appel d’offre ouvert…

mercredi, 15 mai 24 - 11:36 am