Poursuites contre Damaro, Diané et cie : « Il est impossible de prouver les infractions… », selon la défense

Amadou Damaro Camara et Dr Mohamed Diané, deux hauts responsables du RPG arc-en-ciel, écroués depuis avril 2022

CONAKRY-Selon maître Dinah Sampil, ancien bâtonnier et membre du pool d’avocats qui défend les anciens dignitaires du régime d’Alpha Condé, juridiquement il est impossible de prouver les infractions invoquées contre Kassory Fofana, Amadou Damaro Camara, Dr Mohamed Diané et Oyé Guilavogui.

« Pour des infractions comme -détournement de deniers publics, corruption, enrichissement illicite blanchiment des capitaux-, de par leur prévision elles sont tellement complexes que pour les engager, il faut avoir pris tout le temps de vérification et d’avoir abouti à des résultats infaillibles et incontournables contre une personne. Or, si vous prenez Dr Kossory, Dr Diané, Damaro, Oyé et tant d’autres, ce sont toutes des personnes qui avaient des départements autonomes et indépendants.

Comment pouvez-vous imaginez qu’en sept (7) mois de prise de pouvoir qu’on puisse vérifier concrètement et trouver des éléments contre ces personnes indiquées ? C’est pratiquement impossible. Kassory a fait trois (3) ans d’exercice, Dr Diané a fait 10 ans d’exercice. Imaginez-vous qu’on puisse faire l’expertise de 10 ans d’exercice d’un citoyen et prouver ça en 7 mois pour pouvoir lui coller quatre (4) infractions les plus graves ?

Juridiquement il est impossible de démontrer les infractions qu’on invoque contre nos clients. Donc si on dit des fois qu’il y a bien des mains noires derrière, comprenez. C’est parce que le procureur qui est chargé de démontrer les infractions n’y est pas arrivé. Il est à son 9ème mois de tâtonnement, d’attente et d’exercice que des voies de recourt », a martelé l’ancien bâtonnier.

Saisine des juridictions internationales…

« Nous essayons d’obtenir les dernières décisions de la Cour Suprême puisqu’il y a déjà deux procédures là-bas, la première c’est celle que les avocats ont introduite et la deuxième c’est celle que le procureur spécial dit avoir engagé. Si évidement à l’issue de ces deux procédures, aucune satisfaction n’est obtenue, nous réfléchirons sur les nouvelles étapes à engager. Les nouvelles étapes c’est ce qui consistera peut-être à voir est-ce qu’il faut aller au-delà des juridictions nationales », a indiqué maître Dinah Sampil.

A suivre…

Oumar Bady Diallo

Pour Africaguinee.com

Créé le 17 janvier 2023 18:50

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