Football : le Maroc maintient sa demande de report de la CAN à cause d’Ebola

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Le Maroc souhaite toujours que la CAN-2015 de football, prévue du 17 janvier au 8 février, soit reportée. Il en a de nouveau fait la demande samedi. L'organisateur de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), équivalent africain d'un Euro, s'inquiète en raison de l'épidémie d'Ebola, qui a déjà fait au moins 4 818 décès, selon un dernier bilan rendu public cette semaine.

Le 10 octobre, le Maroc avait déjà fait une demande en ce sens. Le ministère de la Jeunesse et des Sports a réaffirmé ce week-end que cette décision est «dictée par des raisons sanitaires de la plus haute dangerosité». Il évoque «un cas de force majeure» et une décision prise «après mûre réflexion».

Rabat, la capitale, et la Caf (Confédération africaine de football), tirent des conclusions diamétralement opposées des dernières recommandations de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le Maroc «a toujours fait preuve de son engagement résolu d'accueillir cette prestigieuse compétition» et il est «prêt (…) sur le plan sportif, organisationnel et logistique», martèle le ministère, qui demande un report d'un an.

Le Maroc s'expose à des sanctions financières et sportives

Après une visite lundi, la Caf avait sèchement rejeté la demande marocaine, formulée le mois dernier, de repousser la compétition, et laissé cinq jours au royaume pour confirmer la tenue de l'épreuve sur son sol. Une réunion est prévue mardi au Caire (Egypte) pour «prendre les décisions qui s'imposent», avait ajouté la CAF, laissant entrevoir deux scénarios en cas de renoncement du Maroc : la tenue de l'épreuve dans un autre pays ou son annulation pure et simple, une première.

L'Afrique du Sud, le Ghana et l'Algérie ont été sondés sur leur capacité à remplacer le Maroc au pied levé, mais sans grand succès. En cas d'annulation, le Maroc s'expose à différentes sanctions. Selon l'article 90 du règlement de la compétition, il lui serait infligé une amende à laquelle s'ajouterait la réparation des préjudices moraux, car la compétition doit avoir lieu dans moins de six mois. «Retrait notifié moins de six mois avant la date du tournoi final : amende cinquante mille (50 000) $ (environ 40 000 €). Ce pays s’acquittera, également, de la réparation de tous les préjudices moraux et financiers causés à la CAF et aux participants», est-il écrit.

L'article 90 évoque également des «sanctions disciplinaires», c'est-à-dire que le Maroc pourrait se voir privé de compétition pour plusieurs années.

 

Le Parisien.fr

Créé le 10 novembre 2014 09:34

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