Conakry : Manifestation devant l’ambassade de France…

Manifestation à Conakry contre le meurtre de l'enseignant chercheur guinéen Mamoudou Barry en France

CONAKRY-De nombreux citoyens guinéens ont manifesté ce vendredi 26 juillet 2019 à Conakry contre le meurtre de l’enseignant-chercheur guinéen, Mamoudou Barry en France.

Munis, de pancartes et de banderoles, les manifestants ont scandé des slogans hostiles au racisme, en référence au propos tenus par l’agresseur à l’encontre de l’universitaire guinéen, lors de leur altercation.

Portée par des organisations de la société civile ainsi que des bénévoles, cette manifestation qui a débuté au rond-point du Port dans la commune de Kaloum s’est terminée devant l’ambassade de France en Guinée, sis dans la même commune dans le quartier Almamya. Les manifestants ont également réclamé « Justice pour Mamoudou Barry ».

« Froidement tué par un Franco turc pour des raisons raciales, Bolaro est parti à la fleur de son âge. C'est avec un sentiment de choc, de tristesse et de colère que nous avons appris l’assassinat de notre compatriote Mamadou Barry. Face à cette situation, nous rappelons aux autorités françaises leur devoir, au regard des textes internationaux qui est d’assurer la protection de tous les citoyens ressortissants étrangers vivants sur leur Territoire. Nous citoyens, organisations de la société civile, amis, frères et sœur  de Mamoudou Barry, lançons un appel pressant au conseil de sécurité des Nations Unies de veuiller au respect des dispositions de la déclaration universelle des droits de l’Homme, dont son article premier dispose que “ Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir  les uns envers les autres dans un esprit de fraternité », a lancé Gabriel Haba, porte-parole des manifestants.

Enseignant-chercheur à l’université Rouen, Dr Mamoudou Barry a été sauvagement agressé alors qu’il était en compagnie de sa femme le 19 juillet dernier, par un français d’origine turque âgé de 29 ans qui proférait des propos racistes. 

La police française a présenté l’individu comme un malade mental, qui a antécédents liés au trafic de stupéfiants. Le jeune intellectuel (31 ans) a succombé à ses graves blessures, laissant derrière lui une veuve et une fille inconsolable.

Sa disparition tragique a suscité une onde de choc en Guinée, en France et au-delà. Une marche blanche devait également se tenir ce vendredi à Rouen pour dénoncer ce crime.

Bah Aissatou

Pour Africaguinee.com

Tel : (00224) 655 311 112

Créé le 26 juillet 2019 13:12

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