Le camp de Sylla, Fodé et cie dénonce : « Au lieu de poursuivre ceux qui blessent et tuent… »

Des responsables du quatuor en conclave à Conakry, image d'archive

CONAKRY-Neuf responsables du quatuor politique « Anad, Cored, Rpg arc-en-ciel, Fndc politique » ont été inculpés le 28 octobre dernier par le tribunal de première instance de Dixinn et placés sous contrôle judiciaire.

Diabty Doré, Dr Fodé Oussou Fofana, Mamadou Sylla, Bouya Konaté, Bano Sow, Cellou Baldé, Dembo Sylla, Francis Haba, Etienne Soropogui, ont été inculpés après avoir soutenu la manifestation du 20 octobre qui s’était soldée par la mort de cinq civils à Conakry. Ils sont notamment accusés de destructions de biens privés, attroupement illégal, outrage à agents publics, complicité. Pour leur défense, ces accusations sont fallacieuses.

« Après avoir été entendus par le procureur au niveau du tribunal de première instance de Dixinn et du juge d’instruction, nous avons tous constaté que le dossier était vide, les accusations étaient fallacieuses, c’est-à-dire sans fondement. Il n’y avait aucune preuve qui établissait leur culpabilité par rapport aux infractions.

Je voudrais rappeler les infractions pour lesquelles ils sont poursuivies : destructions de biens privés, attroupement illégal, outrage à agents publics, complicité. Ce sont des pures inventions », a déclaré maître Amadou Diallo, interrogé par Africaguinee.com.

« Au lieu de poursuivre ceux qui blessent et tuent régulièrement pendant les manifestations, on poursuit les hommes politiques », fustige l’avocat qui affirme qu’aucun parmi ces leaders poursuivis ne « s’est retrouvé dans la rue pour blesser qui que ce soit ou détruire un bien quelconque ».

Abandon des poursuites…

Chez les défenseurs des droits humains, on appelle à un abandon des poursuites pour décrisper la situation en vue de mener la transition dans la sérénité.

« L’abandon des poursuites pourraient contribuer à rapprocher les positions des uns et des autres. Depuis le 05 septembre, l’une des premières mesures prises par les autorités, c’est de suspendre la constitution qui est la Loi mère. Désormais il y a une charte qui sert de repère, mais il y a des questions dont le dialogue, le consensus doivent prévaloir pour mener à bien la transition », suggère Kaly Diallo, un activiste des droits humains.

A suivre…

Sayon Camara

Pour Africaguinee.com

Créé le 5 novembre 2022 16:10

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