Grève en Guinée : le Gouvernement opte pour la fermeté…

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CONAKRY- Face à la détermination des syndicalistes à poursuivre le mouvement de grève, le Gouvernement guinéen a choisi l’option de la fermeté. Le Ministre guinéen chargé de la justice a promis ce lundi 20 novembre 2017 de traquer les syndicalistes qui sont actuellement en cavale. Le Gouvernement accuse ces derniers d’être à l’origine de la grève que le Ministre Cheick Sako a qualifiée de sauvage.

« L’action des deux personnes en l’occurrence monsieur Aboubacar Soumah et Elhadj Abdoulaye portos qui sont actuellement cachés, est illégale. Ils sont actuellement recherchés par les services de sécurité et la justice. Ils ont appelé les enseignants à faire la grève. Quand des personnes suspendues ou exclues de leur syndicat appellent de go à une grève, les enseignants se sont ralliés par des promesses fallacieuses d’augmentation de salaire à 8.000.000 GNF ; le gouvernement ne se mêle pas des problèmes des syndicats (…). J’appelle les deux personnes qui sont actuellement terrées quelque part, ils sont des guinéens comme tout le monde, de sortir de leur cachette et de se rendre eux-mêmes. Puisqu’on va les rechercher et on va les retrouver. Ils répondront de leurs acte », a promis le Ministre d’Etat chargé de la justice.

Selon Maître Cheick Sako, il y a actuellement plusieurs personnes qui ont été déférées devant le procureur du tribunal de première instance de Kaloum. Ces syndicalistes seront bientôt situés sur leur sort.

Le Ministre de l’enseignement pré universitaire à son tour a dénoncé le manque d’interlocuteur du côté des syndicalistes.

« Les agissements qui se passent actuellement dans nos écoles mettent le ministère de l’éducation nationale dans l’impasse. L’impasse c’est quoi, juridiquement, quand il y a des problèmes de ce genre, nous devons recevoir les deux bureaux dans le cadre de l’intersyndicale. Au niveau de notre département il a deux syndicats : la fédération syndicale professionnelle de l’Education et le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG). Nous n’avons pas aujourd’hui un interlocuteur pour discuter de ce que les collègues demandent. Ils demandent dans leur avis de grève la levée de la suspension sans délai et sans conditions d’Aboubacar Soumah, deuxièmement on dit l’application d’ici fin novembre du point d’indice, troisièmement ont dit l’augmentation des salaires à 8000.000 GNf alors qu’en matière syndicale l’augmentation des salaires se fait en pourcentage », regrette à son tour le Ministre Ibrahima Kalil Konaté.

A suivre…

 

Ahmed Tounkara

Pour Africaguinee.com

Créé le 21 novembre 2017 17:08

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