Vulgarisation de l’avant-projet constitutionnel : Sorel Keita donne le coup d’envoi à Boké…

BOKÉ- C’est une véritable offensive que mène le CNT (Conseil National de la Transition) à travers le pays, pour partager avec les populations le contenu de l’avant-projet de la nouvelle constitution. Ce lundi 11 novembre 2024, ses membres déployés à Boké, se sont prêtés à l’exercice au collège-lycée Filira, l’un des plus grands établissements d’enseignement public dans la préfecture.

Ce premier contact d’échange a été suivi par une visite de courtoisie aux autorités morales et une séance de cadrage avec les autorités locales. Notamment le préfet, les sous-préfets et présidents des délégations spéciales des neuf collectivités de Boké, ainsi que d’un échange avec les médias locaux et des tables rondes.

Pour le chef de missio, Ibrahima Sorel Keita, président de la commission « affaires étrangères, guinéens de l’étranger et coopération internationale » au (CNT), cette cérémonie de lancement de la campagne de vulgarisation de l’avant-projet de la nouvelle constitution est d’une importance capitale pour la population de Boké.

« En Guinée l’Assemblée Nationale est l’organe chargé des lois.  Elle est également l’organe chargé du contrôle de l’action gouvernementale et de l’élaboration de la Constitution.  Nous sommes donc là ce matin pour vous parler de l’avant-projet de la nouvelle constitution. Nous remercions les autorités pour l’accueil qui nous a été réservé. Mention spéciale à la direction préfectorale de l’éducation de Boké et les responsables d’écoles publiques, privées et d’enseignement technique.

Nous sommes venus vous présenter ce qu’on appelle l’avant-projet de la nouvelle constitution guinéenne.  Pourquoi avant-projet ? Parce qu’il y aura le projet définitif. C’est quelque chose de très important d’ailleurs. La constitution c’est ce qu’on appelle la loi fondamentale. Elle est la plus importante de notre pays », a expliqué Ibrahima Sorel Keita, le chef de la délégation du CNT dans le Kakandé.

La séance de vulgarisation tenue au collège-lycée Filira a mobilisé les autorités locales et éducative ; des élèves ; des étudiants, des écoles d’enseignement technique et de formation professionnelle (CFP, ONFPP et santé) et les cadres des écoles publiques et privées de la commune urbaine.

Satisfait, le gouverneur de la région administrative de Boké, le contrôleur général de police Mamadouba Camara, a remercié les autorités de la transition et a procédé à la remise symbolique de cadeaux aux élèves et étudiants ayant participé à la série de questions-réponses.

« J’invite tous les élèves et étudiants à faire comme leurs collègues qui ont valablement répondu aux questions liées à la constitution. Tout le monde doit se procurer une copie de la nouvelle constitution qui nous ressemble et qui nous rassemble.  Il y a beaucoup de changements importants pour nous population dans cette nouvelle constitution » rassure le gouverneur Mamadou Camara contrôleur général de police.

Pour honorable Mansa Moussa SIDIBÉ, membre de la commission loi au CNT, dans cette réforme, il y a une éducation de qualité et obligatoire pour tous jusqu’à 16 ans.

« A l’époque, quand tu trouvais un enfant en train de faire ce qu’il ne doit pas faire et tu le frappais, ses parents venaient te dire que tu ne l’as pas bien frappé, ils prenaient le fouet et frappaient encore l’enfant mais aujourd’hui c’est le contraire. Donc, il faut un changement de situation et il faut que l’éducation permette aux jeunes de comprendre la vie et ce que nous menons dans la vie, ce n’est pas pour les parents qu’on étudie. C’est pour soi-même. » a-t-il expliqué.

Boké Oumar Sory Camara

Pour Africaguinee.com