Révision du code électoral : Bouréma Condé dément l’opposition… (Audio)

Le Général Bouréma Condé, Ministre de l'administration du territoire et de la décentralisation

CONAKRY- C’est à se demander entre le Général Bouréma Condé, le Ministre guinéen de l’administration du territoire et de la décentralisation, et l’opposition qui dit la vérité. Le Président du cadre de dialogue inter-guinéens vient de nier avoir eu un échange avec l’opposition au sujet du projet du code électoral déposé au bureau de l’Assemblée Nationale.

Pourtant, la version de l’opposition ce Mercredi 7 décembre 2016 était toute autre. Selon Aboubacar Sylla qui s’est exprimé au terme d’une réunion de l’opposition, après avoir appelé le ministre de l’administration du territoire pour lui faire part du non-respect de cette disposition de l’accord, le Général Bouréma Condé a expliqué que c’est la version erronée qui a été transmise au Parlement pour adoption. Le Ministre a alors promis que la version correcte sera envoyée dans les prochains jours.

La réponse du Ministre Bouréma Condé est sans équivoque : « Je l’apprends de vous. Je suis à l’intérieur du pays depuis quatre jours (…). C’est ma première nouvelle. Laissez-moi m’informer pour que je puisse vous informer aussi. Je suis à Kankan là…C’est ma première nouvelle Monsieur Diallo. Désolé ! », a confié ce Jeudi 8 décembre 2016 le Général Bouréma Condé à un journaliste de notre rédaction.

A la question de savoir s’il avait reçu un appel de l’opposition, le Ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation hausse le ton : « Si on m’avait appelé est-ce que j’allais vous dire que c’est ma première nouvelle ? Je n’aime pas ce genre de questions s’il vous plait. Je ne suis pas le genre de personne qui dit ce qui n’est pas réel. Si je vous dis une chose croyez-moi », renchérit le Général Bouréma Condé.

A rappeler que l’opposition a donné un délai de 72h au Gouvernement pour transmettre le projet de code électoral conforme à l’accord politique signé le 12 octobre dernier au bureau de l’Assemblée Nationale. Passé ce délai, Cellou Dalein Diallo et ses pairs n’excluent pas de reprendre leurs manifestations de rue.

A suivre…