Ratoma : Quand un scandale de viol éclabousse une école à Symbaya 2…

CONAKRY-Un scandale de viol sur mineur éclabousse l'école primaire de Symbaya 2 dans la commune de Rotoma. Une élève de la 6^ème année accuse son propre maître de l'avoir violé le 03 décembre dernier dans l'enceinte de ladite école. L’office de protection du genre (Oprogem) s’est saisi du dossier.

Le maître qui est accusé a été mis aux arrêts et se trouve dans les mains des services de l’Orpogem qui a ouvert une enquête sur ce dossier. Rencontré ce vendredi 09 décembre 2022, le directeur adjoint de l’établissement a donné des explications sur cette sulfureuse affaire.  

"La fille est venue hier matin, mais en retard. Après la montée des couleurs, au moment où les élèves rejoignaient leurs classes respectives, le directeur a vu la fille arrêtée seule. Il lui a demandé qu'est-ce qui ne va pas ? Elle a dit qu'elle est malade. Alors, le directeur lui a dit de rentrer à la maison pour informer ses parents qu'elle est malade. Quelques minutes après son départ, elle est venue avec un groupe de jeunes drogués. Ils sont rentrés dans la cour de l'école.

La fille a dit qu'elle a été violée le samedi dernier (03 décembre) par son maître de la 6^ème année et qu’elle est enceinte. Le directeur est venu lui dire de rentrer pour appeler ses parents pour tirer cela au clair. Maintenant, quand la fille est partie, nous sommes tous allés dans la classe du professeur qui a été accusé pour lui demander si c'est vrai ce que son élève vient de dire. Le maître a juré devant tout le monde qu'il n'a jamais touché la fille. Il a dit qu'il est marié, il a des enfants et qu’il ne peut pas faire ça à sa propre écolière", explique ce responsable de cette école.

La confusion entoure encore ce scandale de viol qui agite cet établissement. Selon nos informations, la fille accuse son maître de l’avoir violé le samedi alors que ce jour ce dernier était en formation avec tous les enseignants de la 6ème année qui sont la commune de Rotoma. Cette formation a pris fin dimanche dans la soirée. L’affaire est encore pendante à l’Oprogem, qui tente d’éclaircir cette affaire.

"Dans tout ça, ce qui nous a beaucoup surpris, c'est quand nous avons vu deux policiers venir prendre le maître.  Dans la soirée, le directeur général de l’école a aussi reçu deux plaintes venant de l'OPROGEM (Office de la protection du genre). L’une contre le directeur, l'autre contre l’instituteur incriminé dans cette affaire. Le maître a passé la nuit en garde à vue à l'Oprogem. Le direcreur de l’école, les parents de la fille, le maître sont tous là-bas en vue de tirer cette affaire au clair", précise notre source.

Mamadou Yaya Bah

Pour Africaguinee.com