Rabat : Les grandes conclusions de la conférence internationale sur l’eau et le climat…

RABAT- Les couleurs de la prochaine Convention cadre des nations Unies sur les changements climatiques (COP22)  qui doit se tenir à Marrakech s’annoncent. Le continent africain qui est l’une des principales victimes des dérèglements climatiques réclame une justice climatique.

C’est l’une des principales conclusions de la conférence internationale sur l’eau et le climat tenue les 11 et 12 juillet 2016 à Rabat. Les participants à cette rencontre de Rabat ont noté que le changement climatique, dont les impacts se manifestent dans le cycle de l’eau, affectant les ressources naturelles, les éco systèmes, les sociétés, constituent l’une des graves menaces auxquelles l’humanité est confrontée de nos jours.

Avec plus 300 millions de sa population qui n’ont pas encore accès à une eau potable, le continent africain reste la principale victime de ces changements climatiques . A en croire les participants, la responsabilité de l'Afrique n'est pas prouvée face à ces changements climatiques.

La conférence internationale sur l’eau et le climat avait pour objectif principal de faire un plaidoyer pour positionner l’eau au centre des négociations de la COP 22, et susciter le débat sur l’interdépendance entre l’eau et le climat.

Cet objectif a été atteint au terme des deux jours de discussions qui ont eu lieu dans la capitale politique du royaume du Maroc.

« Le nouveau programme de développement adopté en septembre 2015 par la communauté internationale a intégré la gestion de l’eau et la gestion durable de l’eau parmi ses 17 objectifs. Il est important de maintenir cet élan et de saisir l’occasion de Marrakech pour faire de l’eau une priorité dans le processus de mise en œuvre de l’accord e Paris » a noté la porte-parole des participants à cette rencontre.

A Marrakech, l’Afrique compte parler d’une même voix. La Ministre marocaine déléguée à l’environnement, a souligné la nécessité de rendre justice au continent africain et à tous les pays vulnérables face aux dérèglements climatiques.

Globalement, le continent africain est en dessous des moyennes mondiales des indicateurs d’accès à l’eau et à l’assainissement, et ceux liés à la sécurité alimentaire. En plus de l’instauration d’une justice climatique, les participants à la conférence de Rabat ont noté l’urgence de faire de l’eau une priorité dans les discussions pour l’adaptation et que les politiques d’adaptation soient au même niveau lors de la COP 22 à Marrakech.

SOUARE Mamadou Hassimiou

Depuis Rabat

Pour Africaguinee.com