Les partis politiques sous pression : Plusieurs sont menacés de dissolution…

CONAKRY-La pression s’accentue sur les partis politiques. Alors que l’ultimatum fixé par la Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation approche, certaines formations politiques ne sont toujours pas en règle.

Les manquements constatés au terme de l’évaluation effectuée en octobre dernier ne sont pas encore corrigés. Ce qui expose ces partis « défaillants » à la suspension ou à la dissolution, selon le statut qui leur avait été accordé lors de l’évaluation.

Cas des partis mis sous observation

Sur les 67 partis qui avaient été mis sous observation à l’issue de l’évaluation, 40 ont complété les documents, selon la Directrice nationale des Affaires politiques et de l’administration électorale. En revanche, 27 partis n’ont pas encore fini de compléter leurs dossiers, précise madame Camara Zénab Touré.

Quid des partis suspendus ?

Sur les 54 partis politiques « suspendus », seulement 20 ont complété leurs dossiers. Dans cette catégorie, plus de la moitié n’ont pas encore régularisé leur situation. Mais ces « statistiques pourraient évoluer d’ici le 31 janvier (la date butoir fixée, ndlr) », nuance madame Camara Zénab Touré.

Le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation est clair : les partis politiques sont tenus de régulariser tous les manquements constatés lors de leur évaluation, faute de quoi ils risquent (selon le statut) une suspension ou une dissolution.

Dans la soirée d’hier, le Ministre Ibrahima Kalil Condé a donné le ton, invitant les institutions nationales et internationales, les partenaires techniques et financiers à « cesser toute collaboration avec les 54 partis politiques suspendus » jusqu’au 31 janvier 2025.

Quant aux partis en règle, il assure que ces derniers peuvent dérouler leurs activités conformément aux dispositions légales et réglementaires.

Affaire à suivre !

Focus Africaguinee.com