Guinée: Pourquoi le camp de Cellou persiste à reprendre les manifestations?

CONAKRY- L'Alliance Nationale pour l'Alternance et la Démocratie, (ANAD) dirigée par Cellou Dalein Diallo, n’entend pas renoncer aux manifestations.
Malgré la libération, pour des raisons médicales, de quatre hauts dirigeants de l'UFDG (Chérif Bah, Ousmane Gaoual, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah) qui étaient en détention depuis huit mois, l'opposition compte bien descendre dans la rue après les examens nationaux.
“La position de l'Anad a été clairement affichée. Les manifestations sont un droit constitutionnel", martèle Edouard Zoutomou Kpogomou, un des leaders de l'ANAD.

L'unique candidat recalé à la présidentielle d'octobre 2020 dénonce une ségrégation dans la libération des détenus.
« On ne peut pas faire une ségrégation en relâchant certains détenus alors qu’au même moment, on continuer de garder d’autres. Les manifestations sont toujours à l’ordre du jour, nous attendons la fin des examens scolaires, parce que nous ne voulons pas plonger les enfants dans un désordre. Les manifestations ne sont pas une menace, mais un droit. Nous n’avons pas peur de manifester, nous n’allons pas reculer », persiste M. Kpogomou.
Interpellé sur le même sujet, Kalemodou Yansané, un des vice-président de l’UFDG, a affiché le même ton de fermeté.
« La reprise des manifestations est toujours d’actualité parce que nous avons des détenus en prison, nos droits de voyager sont suspendus et nos bureaux et siège sont fermés. A date, les conditions exigées par le parti ne sont pas encore satisfaites. Le parti avait prévu d’examiner les modalités de reprise des manifestations après les examens scolaires”, prévient Kalemodou Yansané.
Abdoul Malick Diallo
Pour Africaguinee.com
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Créé le samedi 24 juillet 2021 1:33
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