Grève : importante annonce du syndicaliste Aboubacar Soumah…

Aboubacar Soumah

CONAKRY-Empêtré dans des démêlées judicaires avec ses rivaux du SLECG, Aboubacar Soumah dont le salaire est suspendu depuis le mois d’octobre dernier, vient de faire une annonce. Requinqué par sa nouvelle élection au poste de Secrétaire Général du SLECG, le camarade Soumah droit dans ses bottes annonce qu’il va obligatoirement déclencher une nouvelle grève. Mais ce sera après les élections communales du 04 février 2018.

Pourquoi la Grève est-elle inévitable ?

« La grève est inévitable parce que l’Etat n’a pas respecté ses engagements. Nos salaires sont suspendus. Les 20% qu’on a demandés pour le mois de Novembre n’ont pas été payés, les 20% que nous avons réclamés pour 1er trimestre de l’année 2018 ne vont pas être payés. Donc obligatoirement on va aller en grève. C’est inévitable », annonce-t-il à Africaguinee.com.

Aboubacar Soumah qui était méconnu du grand public a été le fer de lance d’une grève qui a paralysé l’enseignement en Guinée pendant trois semaines en décembre dernier. Il a suspendu la grève pour donner la chance à une médiation « solitaire » des religieux. Une médiation qui s’est soldée par un cuisant échec puis qu’ils n’ont pas réussi à faire fléchir le Gouvernement.

Le Syndicaliste annonce que la prochaine grève des enseignants aura lieu après les élections du 04 février. Et pour cause: « La grève aura lieu après les élections parce que je n’aimerai pas qu’on mette ça aussi sur mon dos en disant que c’est la grève du SLECG qui a fait que les électeurs n’ont pas se déplacer pour aller voter », a annoncé le syndicaliste, précisant qu’il vit aujourd’hui des cotisations que des enseignants lui envoient par solidarité.

De sa convocation à la gendarmerie…

Interrogé sur les motifs de sa convocation à la gendarmerie, il a indiqué qu’il est accusé par Louis Mbemba Soumah et Sy Savané (ses rivaux, ndlr) d’usurpation de titre, de vol de carte de membre et effraction des bureaux du SLECG.

« Le tribunal a envoyé le dossier au niveau de la gendarmerie avant-hier. J’ai été convoqué pour ça, on est venu, ils m’ont écouté par rapport à ces charges. Aujourd’hui nous irons à la gendarmerie pour écouter la version de mon adjoint Dr Abdoulaye Portos Diallo. On a appris qu’on va nous confronter avec les plaignants », a-t-il expliqué.

Dossier à suivre…

Diallo Boubacar 1

Pour Africaguinee.com

Tel : (00224) 655 311 112 

Créé le 27 janvier 2018 17:03

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