Grâce présidentielle de Bah Oury : « Nous y voyons des calculs politiciens… » accuse Ousmane Gaoual Diallo

CONAKRY- Comment l’Union des Forces Démocratiques de Guinée a accueilli la grâce présidentielle accordée ce jeudi soir à son vice-président Bah Oury, ainsi qu’à 170 autres détenus ? Ousmane Gaoual Diallo, le conseiller politique du leader de la principale formation politique dénonce des calculs politiques derrière cet acte du Président Alpha Condé.

« Nous y voyons des calculs politiciens  du président de la République concernant Bah Oury, parce que depuis la fin du processus électoral d’octobre 2015,  Alpha  Condé  veut continuer  à créer des problèmes internes au sein de l’UFDG. C’est pourquoi,  il instrumentalise notre vice président. C’est quelque choses que nous déplorons », a estimé Ousmane Gaoual Diallo, un des 37 députés de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée.

L’élu de la circonscription électorale de Gaoual regrette également le fait que ça ne soit pas l’amnistie qui ait été accordé à son vice-président.

 « Nous prenons acte de cette grâce  présidentielle qui concerne non seulement le président Bah Oury mais qui touche aussi tous ceux sont injustement en prison. Ce qu’il faut noter, c’est que  la grâce présidentielle concerne des sanctions pénales. On aurait souhaité qu’il y’ait une amnistie claire pas une grâce présidentielle ou du moins l’abandon du procès. Parce que, la grâce présidentielle elle maintient  l’inscription dans la sanction pénale dans le cadre judicaire. S’il y avait eu l’amnistie, elle aurait effacé l’inscription de la peine dans le casier judicaire des personnes concernées.  Dans la mesure où nous considérons que ce n’est pas un coup d’Etat, où le procès n’a pas apporté des preuves dans l’implication réelle des cadres responsables et militants de l’UFDG, on devrait leur accorder l’amnistie » a souligné Ousmane Gaoual Diallo.

Le deuxième regret exprimé par l’élu de préfecture de Gaoual, c’est la non libération des autres prisonniers comme Fatou Badiar, le Général Nouhou Thiam, qui avaient été arrêtés au lendemain de l’attaque qui avait visé le domicile privé du Président Alpha Condé.

BAH Aïssatou

Pour africaguinee.com

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