Dubreka : Privés d’exécutif communal, des citoyens de Ouassou interpellent le Gouvernement

Le colonel Mamadi Doumbouya en compagnie de son ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé

OUASSOU- Les habitants de la Commune Rurale de Ouassou sollicitent l'implication du gouvernement pour régler dans un très bref délai un problème majeur qui assaille leur localité. Située dans la préfecture de Dubréka, la sous-préfecture de Ouassou est confrontée à d’énormes difficultés liées à la gestion des affaires courantes de cette collectivité à en croire un des natifs. Pour la petite histoire, le gouvernement de transition a dissous le bureau exécutif de cette Commune Rurale depuis maintenant cinq mois. Problème, l’Exécutif communal n’a toujours pas été remplacé. Au micro de notre rédaction, ce citoyen résident à Ouassou alerte.

"Pratiquement ça fait cinq (5) mois depuis que le gouvernement de la transition a dissout le bureau communal de Ouassou. En plus, ces derniers semaines toutes les carrières de sable et de granite étaient fermées dans la préfecture de Dubréka. On a appris que dans la localité de Ouassou, les exploitants ont des documents d'ouverture mais malheureusement ils n'ont pas des documents d'exploitation. A date aucune autorité n'a pu donner une explication claire. Or, nous savons qu'il y a des retombées permettant à la collectivité de se développer.

En dehors ça il y a le projet du barrage hydroélectrique d’Amarayah. A l'heure où je vous parle, ils sont en train de dédommager les gens qui sont impactés par le projet. Cela fait du bruit au niveau de notre sous-préfecture. Donc, il se trouve qu'il n'y a pas un bureau exécutif au niveau de la Mairie pouvant coordonner ces activités", a expliqué Fodé Abass Camara.

Le retard de l'installation d'une délégation spéciale dans cette collectivité freine aussi son développement, selon notre interlocuteur.

"Les représentants du projet ANAFIC sont venus à Ouassou il y a quelques temps. Ils nous ont dit que si la délégation spéciale n'est pas installée cela va beaucoup retarder la relance des activités qu’elle finance. Donc, on a tous ces soucis. Nous jeunes de Ouassou avons essayé de faire des démarches auprès de monsieur le sous-préfet jusqu'au niveau du kountigui de la Basse Guinée.  A Tanènè et à Ouassou il n'y a pas une délégation spéciale encore moins des intérimaires", a déploré ce citoyen de Ouassou qui lance un appel au gouvernement de la transition. 

"Nous attirons l'attention des autorités pour nous aider à installer cette délégation spéciale afin que certaines activités soient relancées. Parce qu'à part ces problèmes que je viens de citer, il y a le train Rusal CBK qui passe vers chez nous ici. Ça aussi le contrat doit être renouvelé à partir de ce mois de janvier 2023. Tout ça demande l'implication de la Mairie. Selon le code de la collectivité locale, en principe après la dissolution du bureau de la Mairie, il ne doit pas dépasser deux semaines avant l'installation d'une délégation spéciale mais ici ça fait plus de cinq (5) mois maintenant. Franchement nous sommes en train de perdre par rapport aux recettes et aux retombées permettant à la sous-préfecture de se développer. Car  nous n'avons pas un bureau exécutif communal", a lancé Fodé Abass Camara. 

 

Oumar Bady Diallo 

Pour Africaguinee.com 

Tel : (00224) 666 134 023

Créé le 2 janvier 2023 15:42

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