Contrôle des permis : Le Gouvernement affiche la fermeté…

CONAKRY-Le Gouvernement affiche la fermeté face au Mouvement syndical, concernant la demande de suspendre le contrôle des permis de conduire et des cartes grises.

Alors que les négociations se poursuivent, les défenseurs des travailleurs ont émis une nouvelle demande auprès des autorités en vue de revoir à la baisse le coût d’acquisition des permis de conduire et de la carte grise.

Les négociations qui ont été engagées autour de cette requête devraient se poursuivre ce samedi 11 novembre 2023. Mais en attendant de trouver un accord sur cette revendication, le mouvement syndical a sollicité la suspension des contrôles en cours. Ce que le Gouvernement a refusé. Une déception chez les syndicalistes.

« Nous avons été très déçus, car notre partenaire, en l’occurrence le président de la commission de négociation, n’a pas voulu l’accepter », fulmine un syndicaliste qui estime qu’il est difficile pour un travailleur de payer un permis à hauteur de 1 270 000 GNF alors qu’il est mal payé.

Pourquoi les autorités ont-elles refusé de sursoir à cette requête (contrôle des permis) ? Le président de la commission de négociation précise :

« Il y a un protocole qui a été déjà signé entre le ministère des transports et les fédérations syndicales de ce département. Dans ce protocole d’accord, il y a des mesures qui ont été déjà prises, pour la baisse du coût de ce titre de transport. Il y a eu des mesures qui ont été prises pour le report du contrôle à deux reprises.

Ce que nous avons dit à nos partenaires, c’est que, ces accords trouvés, doivent être considérés comme des acquis. Mieux, dans la plateforme revendicative du mouvement syndical, il n’est écrit nulle part ou consigné, qu’il faut surseoir à un quelconque contrôle », précise Aboubacar Kourouma, Secrétaire général du ministère du Travail et de la Fonction publique.

A suivre…

Dansa Camara

Pour Africaguinee.com