Cas Kassory, Damaro, Cellou…Diané : Bah Oury tranche sur une des exigences des forces vives…

CONAKRY-Alors que les forces vives exigent des autorités de la transition l’abandon des poursuites engagées contre certains dirigeants politiques et la libération de ceux qui sont en détention, le Premier ministre Amadou Oury Bah a tranché avec fermeté. Dans un entretien accordé à Africaguinee.com, le chef du Gouvernement a déclaré que cette question n’est plus à l’ordre du jour. D’après lui, l’abandon ou non des poursuites est une affaire de la justice et non une affaire du Gouvernement. Extrait.

« Ceux qui s’expriment ainsi ne se rendent pas comptent que les temps ont changé.  On vient de terminer le procès du massacre du 28 septembre 2009 où d’anciens dirigeants de ce pays sont passés devant la barre, y compris l’ancien chef de l’Etat. C’est une leçon. Tout homme ou femme politique qui a des difficultés avec la justice de son pays dans le contexte actuel devrait réfléchir plusieurs fois avant de mettre en avant certaines revendications du genre à bénéficier d’une forme d’impunité. Ce n’est plus à l’ordre du jour.

Sinon comment pourrons-nous justifier que certains ont été jugés pour des faits extrêmement graves et le verdict qui a été prononcé est connu de tous ? D’autres (anciens) dirigeants sont en détention préventive jusqu’à présent pour répondre à des faits qui leur sont reprochés par la justice. De quelle manière pourrons-nous justifier que certains puissent bénéficier d’une impunité alors que d’autres sont en train d’être privés de leur liberté parce que la Justice leur reproche certains faits ? Ceci est une affaire de la justice et non une affaire du Gouvernement.

La seule chose à laquelle nous tenons fortement, ce que les principes de l’État de Droit puissent prévaloir en toute circonstance. Et quelque soit la personne, tant qu’elle n’est pas judiciairement condamnée, qu’elle puisse bénéficier de la présomption d’innocence. C’est par ce biais-là que nous pourrons évoluer tranquillement.

Maintenant, mettre sur le même tableau le changement constitutionnel que le pays réclame depuis très longtemps avec des institutions fortes et aussi une volonté de contribuer à déstabiliser le pays tout simplement parce qu’on veut bénéficier d’impunité, la population fera la part des choses de la manière la plus aisée le moment venu ».

A suivre !

Boubacar 1 DIALLO

Pour Africaguinee.com

Créé le 7 août 2024 14:04

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