Cas Foniké et Cie: « les graves maladies qu’ils trainent continuent à les ronger… » dénonce leur défense

Ibrahima Diallo, chargé des opérations et Foniké Mengue Cordinateur national du FNDC

CONAKRY- Le collectif des avocats de Foniké Mengué, Ibrahima Diallo et Mamadou Billo Bah est sorti de sa réserve. La défense de ces activistes et leaders du FNDC (dissous) dénonce le refus des autorités de laisser ses clients sortir du pays alors que, selon elle, « aucune charge n’est retenue contre eux ».

Pire, selon maître Salifou Béavogui et ses confrères, ces activistes trainent des maladies qui les obligent de fréquenter régulièrement les hôpitaux alors qu’ils auraient pu bénéficier des soins appropriés hors du pays si leur procès était organisé.

Ces trois activistes, Oumar SYLLA alias Foniké Mengué, Ibrahima DIALLO et Mamadou Billo BAH ont été remis en liberté, sans procédure, ni condition, à charge pour eux de se présenter librement à l’audience correctionnelle du 15 mai 2023 pour l’ouverture de leur procès, a rappelé leurs avocats dans une déclaration faite mardi 06 juin 2023.

Depuis lors, dénoncent les avocats, leur procès n’a jamais été organisé alors que les poursuites judiciaires demeurent devant la juridiction de juge.

« Et pendant ce temps, ils sont systématiquement empêchés de sortir du pays même pour raison de santé, alors qu’ils ne sont soumis à aucune restriction de leur liberté d’aller et de venir », fustige le collectif d’avocats.

Selon la défense, ces activistes ont tous été sérieusement brutalisés, violentés et blessés lors de leurs différentes interpellations musclées. « Raison pour laquelle, depuis leur libération, ils ne cessent de fréquenter les hôpitaux et cliniques à la recherche de soins médicaux », précisent-t-ils.

L’état de santé de ces leaders du FNDC serait en train de se dégrader pour faute de soins inappropriés.  « Les graves maladies qu’ils trainent continuent à les ronger jusqu’à la moelle des os, ce qui nécessite leurs évacuations sanitaires à l’extérieur », ajoute le collectif des avocats de la défense. Mais cela ne peut se faire qu’après la tenue de leur procès, qui de toute évidence aboutirait à leur relaxe, selon leurs avocats.

« C’est pourquoi, n’étant ni en détention, ni sous contrôle Judiciaire, le Collectif exige l’ouverture rapide de leur procès, à défaut, leur permettre de sortir librement du territoire pour raison de santé. En tout cas, le Collectif rappelle que la santé n’a pas de prix. Aussi, qu’aucune poursuite judiciaire et pour quelque motif que ce soit ne peut faire obstacle au droit à la santé d’une personne fut-elle en conflit avec la loi. Enfin, le Collectif rappelle que le contraire serait une violation manifeste et intolérable des droits de l’homme sévèrement poursuivie et réprimée », ont prévenu les avocats de la défense.

Siddy Koundara Diallo

Pour Africaguinee.com

Tel : (00224) 664 72 76 28

Créé le 7 juin 2023 13:27

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