Cas Embalo : Bah Oury assène ses « vérités » après les répliques d’Amara et Goumou

Bah Oury, leader de l'UDRG

CONAKRY-Entre Umaro Sissoco Emballo, président en exercice de la Cedeao et les autorités de la transition guinéenne, c’est l’escalade…verbale. La sortie du président de Guinée Bissau dans la presse française agitant des menaces de sanctions contre la Guinée, a provoqué l’ire de Conakry. Le Premier ministre guinéen, Dr Bernad Goumou est allé jusqu’à le qualifier de « guignol ».

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Cette rhétorique belligérante ne laisse pas de marbre certains acteurs politiques. Interrogé à propos par Africaguinee.com, Bah Oury a indiqué qu’il trouve incompréhensible cette escalade et appelle à la retenue. Le président de l’UDRG estime que les auorités de la transition n’ont pas besoin d’aller dans une logique conflictuelle susceptible de desservir les intérêts du peuple. Extrait.

« Ce n'est pas compréhensible. Pourquoi ? Parce que premièrement, la CEDEAO a désigné le Président Boni Yayi comme médiateur par rapport à la transition guinéenne. Ce dernier a fait deux visites à Conakry, on attend son compte-rendu qu'il doit présenter au niveau des chefs d'Etat de la CEDEAO. Je pense que dans le contexte actuel, toutes les autres parties devraient s'abstenir de toutes déclarations publiques pour ne pas altérer ou rendre compliquer la tâche du médiateur Monsieur Boni Yayi.

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Le deuxième aspect, en tant que responsable guinéen, je souhaite que les autorités de mon pays fassent preuve de mesure et de prudence dans les déclarations. Si la déclaration du Colonel Amara ne présente pas dans une certaine mesure des attitudes irrespectueuses bien que ce soit ferme et clair, il n'y a pas de problème puisque que dans ce contexte il faut exprimer les divergences de manière claire sans pour autant altérer l'image de l'autre.

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Par contre, la déclaration du premier ministre qui est écrite me désole profondément parce que premièrement, un chef d'Etat est le représentant d'un pays et d'un peuple. Le Président Embalò est le Président de la République de Guinée Bissau, il a la légitimité de représenter l'ensemble du peuple de la Guinée Bissau qui est un peuple frère et avec lequel on a une commune histoire dans les épreuves comme dans les joies. Donc il doit être traiter avec tout le respect parce qu'à travers lui on s'adresse également au peuple de la Guinée Bissau.

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De ce point de vue, je pense qu'il faut que le premier ministre monsieur Guomou se rende compte qu'il est allé au-delà de ce qui est permis entre les relations entre deux pays frères qui partagent tout. Je pense que la Guinée a besoin d'avoir une attitude beaucoup plus compréhensible, calme et essayer d'élargir le champ de ses relations, de ses amitiés et ne pas rentrer dans une logique conflictuelle qui ne pourraient que desservir les intérêts du peuple tout entier et les intérêts de la transition guinéenne ».

A suivre…

Oumar Bady Diallo

Pour Africaguinee.com 

Créé le 22 septembre 2022 20:34

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