Aboubacar Soumah prévient : « nous allons reprendre la grève si… »

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CONAKRY-Le Syndicat Libre des Enseignants de Guinée (SLECG) risque-t-il de se faire rouler dans la farine par le Président Alpha Condé ? Rien n’est moins sûr ! Près de deux semaines après la suspension de la grève qui a paralysé pendant un mois les cours dans les écoles, les lignes n’ont pas encore bougé quant à la satisfaction des revendications des enseignants.

« Jusqu'à présent aucune négociation n'est ouverte entre le Gouvernement et nous. Ce sont les religieux qui sont en train d'assurer la médiation, et qui nous ont fait juste des promesses. C'est sont ces promesses là que nous avons fait passer aux enseignants. C'est ce que nous attendons en pratique ici », a confié à Africaguinee.com Aboubacar Soumah, principal porte-flambeau de cette grève.

Pendant près d’un mois, le gouvernement s’est obstiné à ne point ouvrir un dialogue avec les grévistes estimant que la grève est « illégale et sauvage ». Il aura fallu trois morts, de nombreux blessés ainsi que des dégâts matériels importants pour que le Président Alpha Condé lâche du lest grâce à l’implication des religieux.

 «On a que suspendu notre grève ! (…)  Nous allons la reprendre fin janvier si le gouvernement ne respecte pas tous ses engagements. C'est-à-dire, payer les 40% de notre revendications d'ici fin janvier 2018 », prévient le syndicaliste.

Pour rappel, avant de suspendre leur grève, les syndicats avaient exigé aux religieux qui assurent la médiation, de demander au gouvernement de payer les 20% de la valeur monétaire du point d’indice avant fin décembre et payer  les 40% en janvier 2018.

 

Oumar Bady Diallo

Pour Africaguinee.com

Créé le 19 décembre 2017 20:44

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