Tripatouillage de la Constitution: la Cédeao, ultime recours des protestataires?

Mahamadou Issoufou et Jean Claude Kassi Brou président de la Commission de la CEDEAO

CONAKRY-Le débat sur la falsification de la Constitution du 22 mars est-il clos comme le prétend le parti au Pouvoir ? Pas sûr ! Suite à l’arrêt rendu par la Cour Constitutionnelle, jugeant la requête introduite par le président de l’Assemblée Nationale « irrecevable », certains acteurs politiques envisagent de saisir la CEDEAO.


« Actuellement la Guinée n’a pas de constitution. Dans un pays où on arrive à voter une constitution le 22 mars et qui a été promulguée le 14 Avril  et qu’on voit dedans au moins 21 articles qui sont modifiés. Cela veut dire qu’on  a changé l’extrait de naissance de la Guinée. On ne peut pas se le permettre », indique Diabaty Doré, l’un des politiciens à l’origine de l’initiative de la saisine la CEDEAO.

« C’est une honte pour la République de parler de la falsification des articles d’une constitution », fustige-t-il. Il précise toutefois, qu’ils n’ont pas encore défini l’instance qu’ils vont saisir. « Nous allons voir si c’est au niveau de la commission ou si c’est au niveau même des instances suprêmes des présidents où on va déposer les requêtes », souligne M. Doré.

Attentes vis-à-vis de la CEDEAO

« Nous attendons vraiment de la CEDEAO qu’elle s’implique pour qu’on reprenne le vote du referendum ou alors qu’on ramène le texte qui a été soumis au référendum. Bien entendu si la Guinée n’arrive pas à le faire alors qu’on prenne des sanctions contre elle », a-t-il indiqué.

A suivre…

 

Diallo Boubacar 

Pour Africaguinee.com

Créé le 16 juin 2020 11:05

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