Scène inédite lors de la marche de l’opposition à Conakry : Affrontement entre Policiers et Gendarmes…
CONAKRY-Le pire a été évité de justesse ce matin au quartier de la minière ! Des accrochages ont éclaté entre les forces de maintien d’ordre urbain.
Les hommes du colonel Bala Samorah de la gendarmerie et ceux du commandant Ansoumane Camara dit Bafoe de la police (CMIS) en sont venus aux mains. Le premier voulait cadrer la marche et négocier pour que le cortège fasse mi-chemin, alors que le second voulait empêcher les manifestants de passer en tirant des grenades lacrymogènes sur la foule.
Les premiers accrochages avaient déjà eu lieu au grand Rond-Point Bellevue où un dispositif mixte était stationné pour empêcher les manifestants de rallier Hamdallaye.
Après des échanges houleux entre les leaders et les éléments des forces de sécurité, le cortège a pu finalement passer, escorté par les éléments du commandant Bala Samoura de gendarmerie, dans une ambiance très tendue.
Arrivé au carrefour chinois à la minière, le cortège s’est heurté à un dispositif impressionnant de la CMIS (compagnie mobile d’intervention et de sécurité) dirigé par le colonel Bafoé. Trois mambas blindés et des pick-up remplis d’agents ont stoppé le cortège. Sur le champ, la police a commencé à tirer des gaz lacrymogènes.Mais les gendarmes ont répliqué provoquant une scène de chaos.
Les militants surchauffés ont voulu s’en prendre à la police alors que les gendarmes ont voulu cadrer les manifestants. Des échanges inamicaux ont éclaté entre le commandant Bafoé et le coonel Samoura. Après d’houleux échanges entre les deux corps, la police s’est retirée pour se retrancher à côté du carrefour échangeur.
Ce second couac a fait changer d’avis les leaders qui ont décidé de rebrousser chemin, malgré l’insistance des militants qui voulaient coute que coute la continuation de la marche.
Cellou justifie sa décision : « Je ne voulais pas qu’on force et qu’ils tirent sur vous. Ce n’était pas la peur, c’était pour préserver votre intégrité physique. Il ne fallait pas exposer la vie et la santé de mes combattants étant donné que le succès était déjà là puisque toute la ville était paralysée », a lancé l’opposant Cellou Dalein Diallo s’adressant à ses militants à son domicile.
Diallo Boubacar 1
Pour Africaguinee.com
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Créé le 20 avril 2015 17:13Nous vous proposons aussi
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