Sahara marocain : Le polisario à l’origine des attaques contre les populations civiles de la ville d’Es-Smara

Alors que le Royaume du Maroc adopte une dynamique positive pour trouver une solution sur le dossier du Sahara marocain, le front polisario a mené une attaque d’une extrême gravité fin octobre dernier, contre des quartiers de la ville d’Es-Smara, abritant une population civile.

En effet, dans la nuit de Samedi 28 à dimanche 29 octobre 2023, 4 déflagrations de projectiles ont touché des quartiers civils dans la ville d’Es- Smara, située dans les provinces Sud du Maroc. Bilan : 1 mort et 3 blessés, dont 2 graves, ainsi que des pertes matérielles.

C’est la dernière d’une série de bévues provocatrices orchestrées par le polisario dont le modus operandi s’apparente à n’en plus douter à celui des organisations terroristes qui attaquent les populations civiles.

Le procureur général du Roi près la Cour d’Appel de Laâyoune a ouvert une enquête judiciaire suite à ladite attaque. Selon nos informations, les analyses techniques et balistiques sont en cours pour définir la nature et la provenance exactes. En attendant, les autorités marocaines s’astreignent à la retenue et la plus grande réserve.

« Les autorités gouvernementales marocaines se gardent de préempter les résultats de l’enquête en cours, et ne font pas de commentaire sur le processus judiciaire. Elles s’exprimeront dès l’obtention des premiers éléments », confie une source diplomatique.

D’ici là, il est d’ores et déjà possible de constater qu’il y a un faisceau d’indices crédibles, concordants et probants, qui pointe vers une responsabilité de l’organisation terroriste du polisario qui mène des hostilités armées contre le territoire marocain, depuis qu’il a décidé unilatéralement de répudier le cessez-le-feu conclu le 06.09.1991 sous l’égide de l’ONU.  Voyons les choses de plus près :

Le premier indice n’est rien de moins que la revendication formelle par le Polisario lui-même de l’attaque. Dans son « communiqué n°. 901″, le polisario a affirmé qu’il a mené des attaques armées contre la ville d’Es-Smara. Le polisario a eu même l’outrecuidance de se targuer d’avoir fait des victimes.

Deuxième indice, le représentant du polisario à l’ONU a assumé le contenu de ce communiqué publiquement, devant la presse, au sein même du siège de l’Organisation internationale, au moment où le Conseil de Sécurité venait d’adopter sa résolution sur le Sahara. Il l’a inscrit dans le cadre de la prétendue « lutte » que mène cette milice armée.

« Il n’y a aucun doute sur le fait que ces attaques ont ciblé des quartiers civils, abritant des résidences familiales, et où il n’y a aucune installation militaire ou stratégique. Même l’aéroport d’Es-Smara, se trouve à plus de 2 Km du lieu des attaques. Est-il possible d’insister sur le caractère civil de l’aéroport d’Es-Smara ? », s’interroge notre source.

Par ailleurs, la revendication de cette attaque par le Polisario a fait la UNE de la presse internationale. Des dizaines d’articles l’ont reprises. Et le Polisario ne les a pas contestés.

Dans le sillage de cette attaque revendiquée par le polisario, le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté le 30 octobre, une résolution « 2703 », renouvelant le mandat de la MINURSO pour une année, jusqu’à fin octobre 2024.

Si le Royaume du Maroc se félicite de cette adoption, il n’en demeure pas moins qu’il faut oser dire que ces attaques revendiquées par le Polisario jouent dangereusement sur la paix et la sécurité régionale, que le Maroc considère comme une ligne rouge.

Toutefois, selon nos informations, pour le moment, Rabat reste serein face à ces provocations, qui cherchent aussi maladroitement que dangereusement à détourner l’attention et à exercer une pression sur le Conseil de sécurité, par rapport au Sahara marocain.

« Le Maroc ne se laissera ni impressionné ni piégé par ces provocations inconsidérées.  Pour autant, les autorités marocaines mèneront les enquêtes à leur terme, jusqu’à établir les responsabilités et leur appliquer la loi dans son implacable rigueur », confie une source officielle du côté de Rabat.

A suivre…

Focus Africaguinee.com