Référendum en Guinée : Le rapport Human Rigths Watch « irrite » Damaro…

Amadou Damaro Camara (G)

CONAKRY-La note de Human Rights Watch sur les violences qui ont émaillé le référendum constitutionnel du 22 mars en Guinée est diversement appréciée. Alors que cette Ong de Défense des Droits humains met en lumière une série de "crimes" et "d’exactions" qui  accablent les forces de défense et de sécurité en marge de ce scrutin, Amadou Damaro jette un discrédit sur le rapport qu’il a qualifié de "tendancieux".

« Je ne vois pas un seul gouvernement au monde que Human Rigths Watch apprécie. Peut-être qu’ils sont venus du paradis où tout est parfait, mais je ne connais aucun gouvernement que HRW apprécie.  Mais de toute façon, il est temps que les guinéens se regardent en face pour lutter contre la violence d’où qu’elle vienne. Parce que ces violences ne sont à l’avantage de personne surtout pour la pauvre population », a commenté M. Camara, interrogé par Africaguinee.com.

Avant Human Rights Watch, Amnesty International a produit un autre rapport très accablant dans lequel elle a mis en exergue la complicité des forces de l’ordre avec des jeunes dans la commission des crimes. Pour M. Damaro Camara, ces deux ONG de défense des droits humains sont de la même espèce.  Il s’étonne le fait que selon lui, ces ONG ne voient la violence que du côté du  Pouvoir.

« Pour moi, Amnesty International et  Human Rigths Watch c’est comme du Coca Cola et du Pepsy Cola. Ce qui m’étonne dans les rapports de ces ONG, c’est que rien ne vient de l’opposition. Je n’ai jamais vu un rapport qui condamne qu’on incendie un poste de police, qu’on incendie des bâtiments publics, qu’on incendie des logements de personnes civiles ou qu’on aille même jusqu’à vouloir sauter dans un quartier populeux une station d’essence avec un véhicule bourré d’explosifs. Mais tout ça à leurs yeux, ce ne sont pas des violences, c’est des choses normales. Je ne peux pas comprendre aussi qu’on ne puisse rien dire quand on arrête des gens avec des armes de guerre, des armes à feu qui tirent.

Par exemple à Nzérékoré, la première personne qui a été victime c’est un imam qui n’a rien  à voir avec la politique. On est venu jeter du cocktail Molotov dans sa concession. Il sort avec ses enfants pour voir l’origine, il voit des gens qui se réclament du FNDC qui lui tirent dessus et qui se retirent. Tout ça c’est normal pour Human Rigths Watch qui croit que seuls les opposants ont un droit (…). Donc franchement les rapports de ces messieurs qui doivent trouver des motifs pour exister ne me disent pas grand-chose », a-t-il dénoncé alors que dans son rapport  Human Rights Watch pointe aussi certains partisans de l’opposition, qui selon elle, ont lancé des pierres et autres projectiles sur les forces de sécurité.

A suivre…

Diallo Boubacar 1

Pour Africaguinee.com

Tel : (00224) 655 311 112

 

Créé le 10 avril 2020 21:37

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