Ramadan : les prix des denrées en hausse malgré la décision du Gouvernement…

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CONAKRY- Alors que le Ministre du Commerce avait annoncé le maintien des prix des denrées alimentaires pendant le Ramadan, la réalité est toute autre sur les marchés. Les prix de certains produits de première nécessité ont connu une flambée. Cette augmentation affecte fortement le panier de la ménagère en cette période de soudure, a constaté une journaliste d'Africaguinee.com. 

Pour soulager la population pendant le mois de pénitence, le ministre du Commerce avait annoncé le maintien des prix des denrées de première nécessité sur le marché après un accord signé avec les opérateurs économiques. Mais cette mesure n’est pas respectée. On assiste à une hausse de certains produits sur le marché. Constats…

Le prix du bidon de patte d'arachide de 30 kilogrammes qui se négociait à 260 mille francs guinéens  est vendu à 300 mille GNF aujourd’hui alors que le sac de pomme de terre s'arrache à 200 mille GNF soit une hausse de 30 mille depuis le début du mois de ramadan. Pour l'huile d'arachide, le bidon de 20 litres qui s’achetait à 200 mille GNF a grimpé de 20 mille GNF.

Par contre, le prix d’un sac de riz importé  est toujours maintenu. Il varie en fonction de la qualité entre 245 mille à  280 mille GNF. Pour le sucre, le sac de 50 kilogrammes s’arrache entre 310 et 315 mille GNF tandis que l'huile de palme,  le bidon de 20 litres est vendu à GNF 170 mille  GNF. En ce qui concerne le riz du pays, le prie du kilo varie entre GNF 6 500 à 7 000 mille. Le kilogramme de viande se négocie à GNF 40 mille.

Les raisons…

Interrogés, certains détaillants ont justifié cette augmentation.  « Les prix ont augmenté sur le marché, je l’avoue. Je vends aujourd’hui le kilo de carotte à 20 mille alors qu’avant c'était 15 mille. Un kilo de choux était à 10 mille mais maintenant c'est 15 mille. Le kilo de pomme de terre qui était à  10 mille est vendu à  12 mille. Cela s’explique par le fait que  quand nous allons acheter pour revendre en détail, on nous dit que les prix ont augmenté là-bas. Donc, on est obligé d'acheter sinon quelqu'un d'autres viendra acheter à ta place. Nous n’avons pas le choix même si actuellement, nous n'avons pas assez de clients», a indiqué Mme Aissatou Lamarana, une commerçante basée au marché Niger dans la commune de Kaloum. 

Rencontrée, cette mère de famille venue s’approvisionner en condiments a déploré le coût exorbitant des produits alimentaires. 

«  Chaque année, nous assistons à une augmentation des prix pendant le Ramadan. Je suis venue acheter des légumes mais c’est  vraiment trop le prix. Alors qu'on cultive l’aubergine,  le piment  ici. Le poisson on peut te vendre un petit poisson  à 10 mille et tant d'autres. Imaginez, si tu as une grande famille, c'est difficile  », regrette Fatoumata Soumah.

Elle interpelle les autorités guinéennes à veiller à la régulation des prix des denrées sur le marché. « Les produits alimentaires sont chers. Le gouvernement doit nous aider à stabiliser les prix sur le marché. Car chacun vend sa marchandise comme il veut », a  lancé Mme Soumah.

 

Bah Aissatou

Pour Africaguinee.com

Tél. : (+224) 655 31 11 14

Créé le 12 mai 2019 17:30

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