Rachidi Radji de la Banque Mondiale : « La Guinée doit améliorer la capacité d’absorption… »

CONAKRY-Alors que le Président Alpha Condé reprochait ce vendredi les bailleurs de n’avoir pas tenu leur engagement envers les Etats touchés par l’épidémie Ebola, mais son pays, la Guinée qui vient de sortir de la pire crise sanitaire de son histoire doit améliorer sa capacité d’absorption pour pouvoir profiter pleinement des fonds d’aide alloués par les Institutions de Breton Wood.
Le nouveau représentant de la Banque Mondiale en Guinée, a fait cette remarque vendredi dernier, lors d’une rencontre avec des journalistes et la société civile, au siège de son institution.
Rachidi Radji en poste en Guinée, depuis février dernier, a noté lors de cette rencontre, qu’il y a un dynamisme remarquable des investissements. En exemple, il a cité le doublement des montants du financement de la Banque en Guinée, au cours des trois dernières années.
Ce financement est passé d’environ 200 millions de dollars à près d’un demi-milliard de dollars (500 millions Us), a-t-il dit. Toutefois observe Rachidi Radji, des efforts sont nécessaires pour améliorer la capacité d’absorption des fonds.
« On doit faire des efforts pour améliorer la capacité d’absorption », encourage le représentant de la Banque Mondiale, précisant que sur les demi-milliards disponibles, environ 300 millions de dollars sont à la disposition de la Guinée. « Le plus vite on consomme, mieux on peut agrémenter ».
Avant la fin de l’année budgétaire, le 30 juin, la BM prévoit de financer, à hauteur de 30 millions de dollars, un autre programme régional répondant à la problématique de la surveillance médicale, humaine et même animale pour améliorer le système d’alerte.
Si toutes ces sommes annoncées, passent, la banque mondiale aurait mobilisé 100 millions de dollars pour l’année 2016. « Il faut qu’on déploie bien toutes ces sommes. C’est le véritable challenge », avance Rachidi Abdi.
Perspective
« A partir juillet, nous avons programmé l’analyse systématique du pays pour voir les contraintes qui restent pour accélérer la croissance de qualité et partager la prospérité. Cette étude nous permettra d’avoir les faisceaux solides sur lesquels nous allons dessiner pour préparer de nouveaux programmes qui va couvrir quatre ans à partir de 2017 jusqu’à 2021 », a révélé Rachidi Radji.
Diallo Boubacar 1
Pour Africaguinee.com
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Créé le 26 juin 2016 17:46Nous vous proposons aussi
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