Pourquoi Nicolas Sarkozy est mis en examen pour corruption

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« Le Monde » a pu prendre connaissance des nombreux éléments matériels – écoutes téléphoniques, perquisitions – nourrissant la procédure à l'encontre de Nicolas Sarkozy, de son avocat, Thierry Herzog, et du premier avocat général près la Cour de cassation, Gilbert Azibert.


Ils permettent d'étayer les chefs de poursuites, particulièrement forts, signifiés par les juges Patricia Simon et Claire Thépaut : « corruption active », « trafic d'influence actif » et « recel de violation du secret professionnel ».

En clair, il est reproché à M. Sarkozy d'avoir promis à M. Azibert, désireux d'obtenir un poste au sein d'une juridiction monégasque, d'intervenir en sa faveur. Et ce en récompense des informations que le magistrat se faisait fort d'obtenir sur le déroulement des travaux de la Cour de cassation, saisie du dossier Bettencourt. La haute juridiction devait notamment se prononcer, en mars, sur la régularité de la saisie des agendas de l'ancien chef de l'Etat.

Les juges se fondent sur une série d'écoutes téléphoniques, opérées sur les téléphones portables de MM. Sarkozy et Azibert, entre septembre 2013 et mars 2014. L'ex-président et son avocat conversent principalement, à partir du 11 janvier, via deux portables acquis sous une identité d'emprunt, Paul Bismuth, pensant déjouer d'éventuelles surveillances. Le 5 février, les deux hommes évoquent M. Azibert. « Il m'a parlé d'un truc sur Monaco, parce qu'il voudrait être nommé au tour extérieur », commence Me Herzog. « Je l'aiderai », répond M.Sarkozy, qui lâche cette phrase à propos du magistrat : « Moi, je le fais monter.»

Le monde.fr

Créé le 14 juillet 2014 10:28

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