Photo de Sékou Touré: Elhadj Momo répond au fils de Diallo Tély et Cie…
CONAKRY-La polémique suscitée par le Graffiti de Sékou Touré au pont 8 novembre est loin de s’estomper. Après les sévères critiques des victimes du camp Boiro, Elhadj Momo Bangoura ancien député et compagnon de l’indépendance a répondu de manière virulente aux détracteurs du père de l’indépendance de la Guinée.
Le président d’honneur du PDG-RDA trouve regrettable la réaction du fils Diallo Tély et compagnie à propos du portait de Sékou Touré. « C’est très regrettable. Ceux que vous appelez la victime, je les appelle orphelins. Ce sont des orphelins. Ceux qui ont été pendus au pont 8 novembre n’étaient que l’exemple parce que la pendaison a eu lieu du pont du 8 novembre jusqu’à Yomou (extrême sud) de la Guinée. Ce n’était pas caché. C’est sur ordre des institutions onusiennes et africaines », a martelé Elhadj Momo Bangoura interrogé par un journaliste d’Africaguinee.com.
Le Pont 8 novembre situé à la rentrée de la presqu’île de Kaloum est rempli d’histoire douloureuse. En 1971 plusieurs cadres guinéens y ont été pendus sous le régime de Sékou Touré. Plus de quarante ans après, les plaies sont toujours béantes chez les victimes qui ont vivement protesté contre le graffiti de celui qu’ils considèrent comme étant le bourreau de leurs parents à cet endroit. Mais pour ce compagnon de Sékou Touré, ce sont des agresseurs qui ont été pendus.
« Ce sont les acteurs des agressions du 22 novembre 1970 qui ont été sanctionnés. La décision de sanction n’était même pas venue du Gouvernement guinéen, c’est la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU et des organisations africaines qui ont demandé au Gouvernement guinéen de sanctionner les agresseurs. Ce sont ces agresseurs-là qui ont subi la pendaison de Conakry jusqu’à Yomou. Si aujourd’hui, les orphelins de ces pendus se révoltent contre Sékou Touré, pour moi c’est très regrettable », s’est-t-il indigné.
Elhadj Momo Bangoura accuse la France d’être derrière ces protestations. « Ils sont soutenus de manière indéfectible par la France qui ne se console pas encore de la position de la Guinée le 28 septembre 1958. C’est très regrettable. Pour dire la vérité, j’ai beaucoup pitié d’eux parce que ce sont des orphelins et non des victimes », a affirmé M. Bangoura.
A suivre…
Diallo Boubacar 1
Pour Africaguinee.com
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Créé le 29 décembre 2018 19:44Nous vous proposons aussi
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