Pêcheurs victimes de lésions cutanées : La « bonne et la mauvaise nouvelle »…

CONAKRY-Nous venons d’en savoir davantage sur la nature de la maladie contractée par des pêcheurs guinéens en haute mer. Au nombre d’une trentaine reçue à l’hôpital Donka, ces pêcheurs présentent des lésions cutanées dont l’origine reste encore un mystère.

Interrogé par Africaguinee.com, Dr Karamba Kaba, le chef du service chirurgie plastique de l’hôpital national Donka, a apporté des précisions. La bonne nouvelle à date, ce que la maladie n’est pas contagieuse. La mauvaise, c’est le fait que la zone où ces pêcheurs ont été en contact avec l’eau toxique n’a pas encore été localisée. Explications.

« Après investigation, nous avons trouvé que c’est des lésions qui ressemblent à une brûlure par agent chimique. Il y a une corrosion au niveau de la peau, on ne sait pas l’origine, mais tout laisse à croire que c’est une brûlure d’origine chimique. On ne sait pas exactement l’agent causale

Nature des lésions

Ce sont des brûlures par contact. Tous les patients disent qu’ils ont contacté l’eau de mer. Dans la zone où ils étaient, l’eau était d’une couleur particulière. Certains se sont lavés le visage avec cette eau. Immédiatement, les lésions sont apparues.

Ce n’est pas une maladie mystérieuse

Il ne faut pas que les citoyens soient paniqués. Nous sommes sûrs que c’est une brûlure par agent corrosif. Donc, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Ce qui est inquiétant, c’est si on n’arrive pas à localiser la zone de la haute où ces produits toxiques sont apparus. Pour l’instant, les malades sont dans un bon état, ils sont bien pris en charge.

Aucun risque de contamination

Il n’y a pas de contamination. Ce sont des lésions de brûlure de 2^ème et de 3^ème degré. Ce n’est pas une maladie qui est due à des virus ou à des bactéries. C’est un contact avec un agent corrosif qui a détruit la surface cutanée.  La population ne doit pas paniquer, ce n’est pas une maladie contagieuse, c’est une brûlure par contact avec un agent chimique dont nous ne connaissons pas pour le moment la nature ».

Sayon Camara

Pour Africaguinee.com