Mory Condé précise : « Quelque soit la volonté du CNRD de refonder la Guinée… »

Mory Condé, ministre de l'Administration du territoire et de la décentralisation

CONAKRY-Alors qu’une partie de la classe politique continue d’accuser le CNRD (comité national du rassemblement pour le développement) de gestion unilatérale de la transition, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a fait une mise au point. Pour le ministre Mory Condé, les nouvelles autorités de la transition ont consenti d’énormes efforts pour pouvoir réunir les acteurs autour de la table. Explications.


« A la prise du pouvoir par le CNRD, des concertations ont été organisées avec l’ensemble des composantes de la nation (acteurs politiques, sociaux, syndicaux, et tous les autres corps socioprofessionnels) du pays. Les corps diplomatiques et consulaires, les organisations internationales, ont également pris part à ces rencontres.

Lors de ces concertations, il avait été demandé à l’ensemble des acteurs de fournir des informations liées à tous ce qui peut concourir à la bonne conduite de la transition. C’est en cela que le CNRD a reçu plus de 1000 et quelques mémorandums fournis par la classe politique, des organisations syndicales… Ceci a abouti à l’établissement de la charte de la transition qui gouverne aujourd’hui notre pays », a précisé le ministre.

Allant toujours dans le sens du rassemblement, selon M. Condé, il fallait achever les organes de la transition à travers la mise en place du Conseil national de la transition, organe législatif devant légiférer sur l’ensemble des textes de lois pendant la période transitoire.

« Pour la mise en place du CNT, il a été demandé à toutes les composantes de la nation, telle que prescrit dans la charte de la transition de fournir les quotas de représentativité, c’est ce qui a permis de mettre en place le Conseil national de la transition, qui fait office de l’Assemblée nationale pour notre pays », souligne le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation.

Poursuivant dans la logique d’ouverture, avant de lancer le cadre de dialogue inclusif, boycotté par une partie de la classe politique, le gouvernement a initié des discussions avec les acteurs politiques, la société civile, en vue de recueillir leurs avis sur le mode de fonctionnement du cadre de dialogue qui devait être mis en place à cet effet.

« C’est à la suite de cela que le colonel Mamadi Doumbouya a pris le décret le 7 avril, pour mettre en place le cadre de dialogue inclusif. Ce cadre tant bien que mal, la plupart des acteurs politiques dans leur entièreté, avaient accepté avec plusieurs autres questionnements.

Quelque soit la volonté du CNRD de faire la refondation de notre pays et la rectification institutionnelle, il fallait montrer un contenu à la transition qui devait guider l’ensemble des peuples de Guinée pour savoir la transition commence où et jusqu’où on devait partir ? Un agenda du CNDR se résumant sur 10 points a été présenté à tous les acteurs politiques, sociaux et acteurs syndicaux, de notre pays le 18 avril.

Ces dix points ont été présentés et nous avons recueilli l’avis de la plupart des acteurs politiques. Certains acteurs ont jugé ne pas vouloir se prononcer sur ce travail parce qu’estimant que le cadre mis en place ne les convenait pas. Après plusieurs mois de cri de cœur, d’attente, nous avons discuté avec les techniciens de la CEDEAO pour voir techniquement comment ces dix points vont être mis en œuvre », soutient Mory Condé.

A suivre…

Dansa Camara DC

Pour Africaguinee.com

Créé le 10 décembre 2022 14:00

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