Meeting de l’UFDG à Kaloum : Faya Milimono très « amer »…

CONAKRY-Pour faire signer leur pétition anti-accord politique, l’opposant Faya Milimono et ses pairs ne sont pas les bienvenus à Kaloum. La lettre d’information de leur arrivée dans la commune de Kaloum, a été carrément rejetée par la municipalité appuyée par le Ministre de l’Administration du territoire le Général Bouréma Condé. Le leader du Bloc Libéral dénonce une politique du deux poids deux mesures d’autant plus que l’UFDG a tenu un meeting à Kaloum.
« Nous avons informé les autorités compétentes de la municipalité de Kaloum de notre arrivée dans la commune de Kaloum pour une sensibilisation pour faire signer la pétition. Nous ne voulions pas faire d’obstruction à la circulation ni de meeting, c’était simplement trouver les citoyens leur expliquer pourquoi la pétition doit être signée. Eh ben nous avons provoqué une tempête dans un verre d’eau. On a reçu l’appel du ministre de l’Administration du Territoire, on a reçu l’appel de presque tous les membres de son cabinet. On a reçu l’appel du cabinet du maire de Kaloum pour nous dire qu’on n’était pas la bienvenue », a confié mercredi 23 novembre 2016, le leader du Bloc Libéral.
Faya Milimono se pose bien des questions sur les raisons de cette interdiction d’autant plus que l’UFDG, parti de l’Opposition a organisé un meeting dans la même commune. Une attitude que l’opposant décrit avec ironie. « Ceux qui disent que l’UFDG est devenue Haut Partenaire (du Chef de l’Etat, ndlr) n’aurait pas tort parce que juste après, en tant qu’opposition, il y a eu un grand meeting à Kaloum pour la première fois dans l’histoire de la présidence du Pr Alpha Condé. S’ils n’étaient pas devenus des partenaires, je me demande comment cela aurait-il été possible », ironise l’opposant, dénonçant une attitude antidémocratique du Gouvernement.
« Nous prenons acte de tout cela puis nous continuons notre combat parce que nous pensons que la Guinée mérite mieux. Cette interdiction est antidémocratique. C’est contraire à l’esprit Républicain, à la construction d’un Etat de droit et c’est contraire à l’apaisement dont on nous vend à cor et à cris. Si pour signer une pétition, Kaloum cesse d’être une partie de la République au point que le Ministre de l’Administration du Territoire arrête tout travail pour nous appeler, c’est grave. Il ne suffit de dire qu’on est démocrates pour l’être. C’est par les actes. Mais nous gardons notre sérénité et nous continuons notre combat », promet l’opposant.
Nous y reviendrons…
Diallo Boubacar 1
Pour Africaguinee.com
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Créé le 23 novembre 2016 17:28
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