Marie Arena : « la Guinée est dans la ligne de mire du mécanisme de sanction américaine »

Marie Arena

BRUXELLES-Les Etats-Unis vont-ils prendre des sanctions contre les responsables des crimes commis dans le sillage  de la réforme Constitutionnelle en Guinée ? 

Dans un rapport récent, le Département d'Etat a dénoncé crûment les violations des droits humains en Guinée pendant cette période agitée. Washington a fait état de crimes graves commis par les forces de l'ordre agissant au nom du Gouvernement Guinéen. Ces violences commises en marge  de l'élection présidentielle d'octobre 2020 et du référendum controversé du 22 mars, ont valu à la Guinée, la perte de points dans le programme MCC du Gouvernement américain.

C'est dans ce contexte qu'une trentaine d'Eurodéputés a écrit au Haut Représentant de l'UE, Joseph Borrel, l'interpellant sur la situation des droits humains en Guinée. Marie Arena en est l'une des signataires. Interrogée par Africaguinee.com, la présidente de la commission des Droits de l’Homme au parlement européen, a révélé que "la Guinée est dans la ligne de mire du mécanisme de sanction américaine". Elle souhaite aussi que l'UE sinscrive sur la même logique en prenant des mesures de sanctions ciblées.

"Au niveau du Parlement européen, nous sommes extrêmement vigilants et nous continuerons à faire la pression auprès des instances européennes qui doivent décider à savoir : la commission européenne en ce qui concerne l’aide au développement à la Guinée et le Conseil en ce qui concerne les sanctions à l’égard des personnes qui sont  auteurs de crimes aujourd’hui en Guinée. 

Il est nécessaire de prendre des mesures. Je pense que les Etats-Unis ont déjà pris des mesures de sanctions à l’égard d’un certain nombre de personnes en Guinée. L’Europe doit faire la même chose.

Actuellement je n’ai pas les listes des sanctions posées par les Etats-Unis mais je sais que la Guinée est dans la ligne de mire du mécanisme de sanction américaine à l’égard d’un certains nombres de personnes. Il y a d’ailleurs des personnes qui étaient déjà sur  la liste de personnes qui étaient présumées coupables des massacres de 2009 par la commission d’enquête internationale aux Nations unies et qui sont toujours aujourd’hui en activité. 

Donc ce n’est pas quelque chose qui date d’aujourd’hui mais il est  important que l’on puisse prendre un certain nombre de mesures étant donné que la Guinée ne s’inscrit pas dans une trajectoire de démocratisation", a déclaré la députée dans une interview à paraître très prochainement sur votre quotidien en ligne. 

A suivre…

Diallo Boubacar 1

Pour Africaguinee.com 

Créé le 24 avril 2021 15:55

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