Mamou : Regain d’insécurité dans la commune urbaine…

MAMOU-La commune urbaine de Mamou connaît un regain d’insécurité. Dans la nuit du samedi à dimanche 12 janvier 2025, plusieurs attaques à main armée se sont produites dans la ville-carrefour. A Thiéougol, un quartier de la commune urbaine, un marchand nommé Mamadou Bela a été attaqué aux environs de 21h par des hommes armés à bord d’une moto.

Les assaillants ont réussi à lui dérober son sac d’argent. En plus des pertes financières, les bandits ont ouvert le feu sur lui à bout portant, le blessant aux pieds. Les assaillants ont ensuite pris la poudre d’escampette en faisant des tirs de sommation, devant des citoyens apeurés. Plus de 30 millions Gnf ont été emportés lors de cette attaque.

« C’est mon jeune frère qui a été attaqué. Il revenait de Tambassa, mais il loge à Thiéougol. Il était avec sa femme sur la moto quand celle-ci a constaté que des individus armés les suivaient. C’est vers l’ex cinéma « Sakola » que les bandits ont tiré sur lui. Ils lui ont retiré son sac contenant plus de 30 millions Gnf. En quittant, ils ont tiré plusieurs fois pour nous intimider. C’était vers 21h. Ils portaient des treillis. La victime est à l’hôpital et souffre énormément’ », a expliqué Abdoul Karim, un responsable local.

Dans la même nuit, un conducteur de taxi a perdu sa moto à la Scierie, quand des hommes armés l’ont déplacé pour un lieu de loisir se trouvant dans la contrée. Oumar Sadio Bah explique les circonstances : « Je quittais la maison pour aller à Petel. Je loge à Fello Bantan. Arrivé à la station, des jeunes m’ont arrêté. Ils m’ont dit qu’ils veulent aller à Californie. J’ai dit c’est 25.000 Gnf, le tarif. On est tombé d’accord. C’était vers 00h 30’. Dès qu’on a dépassé le carrefour Mamata, ils ont braqué l’arme sur moi et m’ont demandé de descendre sur la moto. J’ai obtempéré. Ils sont partis avec ma moto.

J’irai faire la déclaration à la police parce que j’ai la carte grise avec moi ici. C’est grâce à cette moto que je gagnais la dépense de ma petite famille. C’est la nuit seulement que je travaille. Mais, je n’avais jamais eu de problème. Les autorités doivent renforcer la sécurité. Je suis élève et je ne fais le taxi que les week-ends », s’exclame ce conducteur de taxi à Mamou.

Habib Samake

Pour Africaguinee.com

Créé le 13 janvier 2025 07:08

Nous vous proposons aussi

TAGS

étiquettes: ,

SONOCO

TOTALENERGIES

UNICEF

LONAGUI

CBG

smb-2

Consortium SMB-Winning

Annonces

Recommandé pour vous

Annonces