Loi des finances : Bah Oury se déchaîne…

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PARIS-  Depuis son exil sur les rives de seine, le vice-président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), s’est insurgé contre l’adoption par le  Conseil National de la Transition (CNT) du budget de 2014. Bah Oury estime que cette tâche devait revenir aux députés légitimement élus, a appris Africaguinee.com. 
 
S’exprimant ce matin sur les ondes de la radio Nostalgie dont il était l’invité, l’exilé politique a soutenu que ‘’l’adoption et l’examen d’un budget est l’activité principale d’une assemblée nationale’’, observe-t-il. 
 
‘’Aujourd’hui on ne peut pas dire que l’assemblée nationale n’existe pas, les députés ont été élus, ils ont un mandat populaire. Par conséquent l’actuel budget de 2014 devrait être passé en revue par l’assemblée nationale  élue légitimement. Mais ça n’a pas été le cas sur des prétextes que je considère fallacieux’’, déplore Bah Oury.
 
Selon lui, ce projet de loi des fiances est tout simplement passé comme une lettre à la poste, avec  des orientations gouvernementales  qui ne correspondent pas du tout aux attentes et aux besoins de la population. 
 
Cependant espère-t-il, ‘’les prochains jours permettront de connaitre qu’est-ce que le gouvernement a voulu caché en catimini. Parce que dit-il, aucune institution internationale ne peut demander à un gouvernement souverain de passer l’examen d’un budget du pays par une assemblée illégitime. Je  pense cette assertion de monsieur Yansané manque de clarté et de crédibilité parce que la plupart des organisations internationales exigent que le budget soit passé en revue par des députés légitimes et démocratiques’’.  
 
Revenant sur les projections du gouvernement d’atteindre un taux de croissance de 4.5% en 2014, l’opposant affiche un scepticisme de plomb. M. Bah estime en effet que lorsque le  budget national ou l’économie nationale a un taux de croissance de 2,5%, il faut dire que le niveau de pauvreté dans le pays s’accélère davantage. Et avec une croissance démographique d’environ  de 3%,  pour inverser cette tendance, ce n’est pas un taux de 4.5%, qui peut inverser cela. Il faut, affirme-t-il,  à peu près un taux trois fois le taux de croissance démographique du pays pour pouvoir espérer renverser la courbe de la pauvreté. ‘’Ce qui n’est pas le cas avec la gouvernance de monsieur Alpha Condé’’, fera-t-il remarquer. 
 
Poursuivant son analyse, le vice-président de l’UFDG, a rappelé que l’année 2013 a été catastrophique pour l’économie du pays. ‘’Il ya eu un manque à gagner de 1400 milliards par l’Etat guinéen’’. 
 
Bah Oury impute cette responsabilité à la  mauvaise gouvernance politique ‘’C’est un gap extrêmement important qui est dû à la mauvaise gouvernance politique. Ça c’est de la responsabilité gouvernementale parce que c’est lui qui est allé en dehors  du processus normal, du respect de la constitution, c'est-à-dire de la  liberté  de pouvoir manifester librement par les guinéens. Il y a aussi la gouvernance minière qui est changeante. C’est des intérêts affairistes qui ont caractérisé  cette gouvernance’’, fustige-t-il.
 
A suivre…
 
  Diallo Boubacar 1 
Pour Africaguinee.com
Tel : (00224) 664 935 132
 
Créé le 1 janvier 2014 15:29

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