Landes : L’histoire pathétique Elhadj Bella Barry…

« Quand l’administration (française) abime des vies ! », c’est comme ça que le site francebleu.fr attaque l’histoire de Elhadj Bella Barry, un jeune boulanger guinéen de 28 ans. Arrivé illégalement en France fin 2017 avec l’espoir de trouver une vie meilleure, le hasard fait qu’il croise la route d’Anne-Cécile Barbier.

À l’époque, cette femme était à la tête de la boulangerie « Les chemins du pain », à Cauneille, selon le media. Elle décide d’embaucher Bella Barry. Cela permet donc au jeune homme de régulariser sa situation. Il trouve un logement, s’intègre complètement dans le village et envoie une partie de son salaire à sa famille et son fils, restés en Guinée.

Mais voilà, en octobre 2022, Bella retourne dans son pays d’origine pour voir ses proches. Malheureusement, le jour où il devait reprendre l’avion pour revenir dans les Landes, il est bloqué à la douane et on lui prend tous ses papiers. Depuis, consulat, ambassade et préfecture des Landes se renvoient la balle, raconte Anne-Cécile Barbier. Elle est aujourd’hui en colère face à cette situation « kafkaïenne ».

« On a répondu à toutes les administrations, on a tout fait en règle et il n’y a rien qui avance. Qu’est-ce qui bloque et où cela bloque ? En fait, cela bloque partout et nulle part, et on n’en sort pas. Le dossier est fait, bouclé, carré et on attend toujours », explique Anne-Cécile Barbier.

« On s’adresse à la préfecture qui nous renvoie à l’ambassade, qui nous dit que tant que la préfecture n’a pas donné son aval, on ne peut rien faire, donc on retourne à la préfecture qui nous dit qu’il faut se tourner vers le consulat, donc on part au consulat qui nous renvoie à l’ambassade et on tourne… Et il n’y a rien qui avance », se désespère-t-elle.

Cette française explique de Bella Barry est rapidement devenu un pilier, dans son entreprise. Elle décrit le jeune guinéen comme quelqu’un de besogneux, droit, volontaire, précis et socialement intégré.

« Il est toujours là quand on a besoin de lui. Il a une énorme famille ici, c’est mon petit frère de cœur », assure Anne-Cécile Barbier. Elle se demande que faire.

« Honnêtement, j’en suis à me demander ce qu’il faut pour se faire entendre. Faut-il en arriver à une grève de la faim devant la préfecture, comme certains de mes collègues ont pu le faire ? Il faut quoi pour qu’on nous mette ce tampon et qu’il puisse revenir reprendre son poste à la boulangerie et reprendre sa vie là où il l’a laissé, il y a bientôt un an ? ».

Avec Francebleu

Créé le 29 août 2023 21:22

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