Khalife, patriarche et cie : « il revient à l’Etat de les remettre à leur place… », selon Damaro

Amadou Damaro Camara, président de l'Assemblée Nationale

CONAKRY-Le Président de l'Assemblée Nationale marche-t-il sur les pas du Président Alpha Condé, qui, récemment a mis en garde les coordinations régionales ? Rien n'est moins sûr! 

S'exprimant sur l'origine de la tragédie survenue ce week-end à Macenta, où les ethnies Tomas et Manians se sont affrontées, faisant de nombreuses victimes, l'Honorable Amadou Damaro Camara, a pointé du doigt le rôle des chefs des traditionnels.

Le chef du parlement guinéen, a laissé entendre que les mots tels que "khalife, patriarche" n'existaient pas dans la société guinéenne. Selon lui, il reviendra à l'Etat de prendre en charge ces structures et les remettre à la place qu'elles méritent.  

"Je dois au nom de l'ensemble des députés regretter les évènements malheureux de Macenta qui ont coûté la vie à plus de 10 guinéens arrachés à notre affection. Les causes sont si banales, si regrettables. A cause de nouvelles structures qui n'existaient pas dans notre société. Le mot khalife, le mot patriarche, sont des nouveaux mots qui viennent d'apparaitre dans nos sociétés qui, aujourd'hui supplantent les structures de l'Etat et pratiquement foulent au pied l'autorité de l'Etat. Il reviendra à l'Etat en son temps, que je souhaite le plutôt que possible, de prendre ces structures en charge et les remettre à la place qu'elles méritent", a-t-il martelé alors qu'il s'exprimait ce mercredi 30 décembre lors d'un plénière de l'Assemblée Nationale.

Africaguinee.com

Créé le 31 décembre 2020 11:37

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