Ibrahima Kalil Kaba : ‘’ Aller gagner en Tanzanie va prouver qu’on a une équipe capable de…’’

ABIDJAN- Après sa victoire contre la République Démocratique Congo samedi dernier, la Guinée s’apprête à défier la Tanzanie à Dar Es Salam pour valider son ticket qualificatif pour la Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025.

A Abidjan où le Syli a joué son match, Ibrahima Khalil Kaba, ancien ministre des Affaires Étrangères et actuel président du Karfamoriah FC a assisté au match. Ce Lundi, il s’apprête à rallier la capitale Tanzanienne pour accompagner Serhou Guirassy et ses partenaires pour cette autre finale. Nous l’avons interviewé avant son départ. Dans cet entretien, nous parlons du Syli national, du ballon d’or et de la reprise du championnat Ligue 1 Guicopres.

AFRICAGUINEE.COM : Quelle analyse faites-vous de la victoire de la Guinée contre la RDC ?

IBRAHIMA KALIL KABA : Il fallait gagner ce match. Je crois que l’équipe a démontré quand même du caractère. On jouait contre l’un des demi-finalistes de la dernière CAN, à priori l’une des quatre meilleures équipes du continent cette année. Le fait d’avoir réussi à les battre, c’est vrai, de façon difficile, prouve qu’il y a une certaine maturité qui gagne l’équipe et surtout qu’il y a une compréhension des enjeux. Le fait que ce soit aussi le candidat au ballon d’or qui ait marqué le but de la victoire est un bon signe pour le match de demain.

Que vous pensez de la “finale” demain mardi face aux Taifas stars à Dar Es Salam  ?

Je crois qu’il va falloir gagner. C’est vrai qu’on n’a pas besoin nécessairement d’une victoire pour se qualifier, mais il va falloir gagner. Il ne faut pas oublier que la Tanzanie nous a battus à Yamoussoukro ici lors de la deuxième journée. Il y a une revanche à prendre, comme lors du match de samedi face à la RDC.

Surtout, au vu des moyens humains et techniques que nous avons, je crois que le Sily devait être capable de s’imposer à Dar es Salam demain.

Qu’est-ce qu’il faudra faire pour cela ?

Ce qu’il faut faire, je crois que l’entraîneur qu’on a, ces derniers temps, semble avoir trouvé la bonne formule. Donc, on va lui laisser le choix de nous aligner une équipe capable d’arracher la victoire.

Le 12ème homme va manquer au Syli National.  N’est-ce pas un inconvénient ?

Il est toujours important d’avoir autant de supporters que possible, c’est vrai.  Mais les grandes équipes se bâtissent dans la difficulté et dans l’adversité. C’est ce que nous aurons demain. Ce sera un stade quasi rempli dans un pays qui rêve de repartir à la CAN. Ils n’ont pas participé à beaucoup de CAN dans leur histoire, les Tanzaniens.

Donc, ils seront motivés à bloc. Mais c’est aussi dans des moments difficiles comme ça qu’on découvre le vrai caractère de notre équipe. C’est le bon test.

Celui de samedi était très bon test contre une très bonne formation de la RDC. Aller gagner en Tanzanie va prouver que, essentiellement, nous avons une équipe capable de tenir son rang.

Parlant de l’attaquant Sehrou Guirassy, il a été décisif durant ses trois derniers matchs. N’est-ce pas là une confirmation qu’il est candidat favori au Ballon d’or africain ?

Favori, je ne sais pas. Mais je ne crois pas qu’il ait été performant seulement en ces trois derniers matchs. Il a été très constant cette année. Si on ne parle que des faits, je crois que la question ne se pose pas. C’est lui qui doit avoir le Ballon d’or. Mais dans les histoires d’élections, en général, il y a des choix des uns et des autres.

Des critères qui parfois prévalent qui ne sont pas tous des critères factuels. On espère qu’il aura son Ballon d’or le mois prochain. Parce que nous savons, et ce que nous avons vu cette année, nous pensons que c’est le meilleur joueur africain de l’année.

A présent, on va parler de la reprise du championnat qui est projetée le 27 novembre. Comment êtes-vous en train de préparer cette rentrée au niveau de votre club ?

Nous sommes en Ligue 2. Donc notre rentrée est plutôt prévue à la fin du mois de décembre. Donc un mois après la rentrée de la Ligue 1. Mais les préparatifs sont toujours les mêmes pour tous les clubs.

Déjà, c’est essentiellement la question des affaires administratives qu’il faut préparer. Mais aussi la préparation physique des joueurs et du staff. Et donc nous sommes dans cette dynamique-là, avec l’optique de pouvoir reprendre dans un mois. Et nous observons aussi le départ de certains de nos joueurs pour les clubs qui sont en Ligue 1. Donc on leur souhaite bonne chance.

Que doivent faire les acteurs du football guinéen pour qu’elle soit une réussite?

Je dois préciser que je ne suis pas membre du comité exécutif de la Fédération Guinée du Football. Donc, je dispose de peu d’informations, au-delà de ce qui est mis dans la presse.

Mais je vais rappeler simplement un principe. On a besoin de sérénité dans la session. Que des différends existent entre des partenaires, ça arrive de temps en temps. Mais il s’agit surtout de pouvoir trouver une solution qui permette que le football local, parce qu’il ne faut pas oublier que Guicopres sponsorise le championnat Ligue 1, donc,  qu’on puisse régler ce problème le plus rapidement possible  et que le football local puisse reprendre ses droits dans les pays.

Entretien réalisé à Abidjan par Siddy Koundara Diallo

Pour Africaguinee.com

Créé le 18 novembre 2024 12:42

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