Hajj 2023 : Les autorités mettent le pied à l’étrier…

Elhadj Karamo Diawara, Secrétaire Général aux Affaires Religieuses

CONAKRY-Pour éviter les couacs de l'an passé dans l'organisation du hajj, cinquième pilier de l'islam, le ministère en charge du Culte est déjà à pied d’oeuvres. Explications. 


Contrairement à l’année dernière, la Guinée a eu droit à un quota beaucoup plus important pour le Hajj 2023. Le Royaume d’Arabe Saoudite a accordé 10 000 places à la Guinée alors que l’année dernière, le pays n’avait eu droit qu’à 4 500 places avec une limite d’âge de 65 ans. Le coût du hajj, lui était fixé à 60 millions de francs guinéens par candidat au pèlerinage.

Jeudi dernier, lors du conseil ordinaire des ministres, le secrétaire général aux Affaires religieuses a révélé que cette année, le Royaume Saoudien a levé les exigences particulières dont certaines étaient liées à la Covid-19. Alors que le Hajj est prévu au mois de juin, au niveau du secrétariat général des Affaires religieuses, les préparatifs ont déjà commencé, selon le chef de cabinet.

« On ne peut pas vous dire quelque chose d’officiel parce qu’on n’a pas toutes les données. Il faut d’abord sélectionner le transporteur officiel. Et pour ça, l’appel d’offre est lancé et ça été signé par moi-même avec l’autorisation du ministre. Mais tant qu’on n’a pas fait le dépouillement on ne peut pas savoir combien les compagnies proposent. Si on ne sait pas combien les compagnies proposent on ne peut pas fixer le tarif. Pour fixer le tarif de 60 millions de l’année dernière il a fallu que le transporteur nous dise que le prix est de 2 060 dollars américains le billet. Maintenant on a ajouté les autres frais », a précisé Dr Jean Edouard Sagno.

A date, selon le chef de cabinet des Affaires religieuses, le département n’est pas en retard.  « Au contraire c’est nous qui avons pris les choses à l’avance pour nous permettre de ne pas être en retard. Le pèlerinage se fait au mois de juin et on est le 1er février » a-t-il ajouté.  Dans la fixation du prix est assujettie à la proposition du transporteur officiel recruté par la voie légale.  

« Par exemple une délégation a été conduite par le ministre en Arabie Saoudite, ils ont déjà l’essentiel des données de l’Arabie Saoudite. Mais tant qu’on n’a pas le prix que propose le transporteur officiel, on ne peut rien dire. On est obligé de respecter le délai prévu par le code des marchés. Quand les 45 jours vont finir, logiquement à la fin de ce mois ça va se faire. Car on aura épongé le délai et on fera officiellement un communiqué », a précisé Dr Edouard Sagno.  

L’année dernière, la Guinée n’avait eu droit qu’à 4500 places pour les candidats au pèlerinage à la Mecque. Cette année, le Royaume Saoudien a accordé 10 000 places. Malgré cette augmentation, au regard du nombre de candidatures enregistrées en 2022, on serait tenté de dire qu’elles sont insuffisantes.

« L’Arabie Saoudite nous a donné 10 000 places, c’est à nous de faire en sorte qu’on transporte ce quota. Si on est dans l’incapacité, on va le leur signifier administrativement. Pour l’instant, on n’en est en pas là. On va se battre pour transporter 10 000. L’année dernière on avait 4 500 places  qui ne suffisaient pas, car en tout, il y avait eu 16 000 postulants » a précisé le chef de cabinet au secrétariat aux Affaires Religieuses.

Siddy Koundara Diallo

Pour Africaguinee.com

Tel : (00224) 664 72 76 28

Créé le 2 février 2023 01:36

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