CONAKRY-Les récents évènements qui ont secoué la préfecture de Guéckédou cette semaine ont suscité l’indignation de la part de plusieurs leaders d’opinion !
Un ‘’collectif’’ de dirigeants de partis politiques de l’opposition ont annoncé une série de manifestation dans les prochains jours pour dénoncer ces actes de violence et de réclamer la libération du candidat uninominal du RDIG, a constaté Africaguinee.com.
Réunis au siège du parti RDIG (Rassemblement pour le Développement Intégré de la Guinée), le député Jean Marc Teliano entouré de l’ancien Ministre Papa Koly Kourouma, de Faya Milimouno et bien d’autres, ont tiré la sonnette d’alarme pour dénoncer ces émeutes qui ont endeuillé cette préfecture de la Guinée-Forestière.
Selon Faya Milimono, leader du Bloc –Libéral (BL), ce qui s’est passé à Guéckédou est loin d’une démarche d’édification d’un Etat de droit.
‘’ Nous sommes en politique pour nous battre pour des valeurs et pour des principes. Nous sommes en politique pour construire un Etat de Droit. Avec ce qui s’est passé à Guéckédou nous pouvons dire que nous sommes très loin d’une démarche de construction d’un Etat de droit. Dans ce cas nous pensons que nous sommes en droit d’organiser dans la ville de Guéckédou une manifestation pacifique pour dénoncer cette parodie de justice et naturellement réclamer la libération de Fara Désiré Koundouno. Nous entendons effectivement le faire dans la ville de Kissidougou où se trouve détenu Fara Désiré Koundouno, bien entendu ici à Conakry également parce que, ce que nous sommes en train de vivre à Guéckédou, les ordres viennent de Conakry’’ a lancé Faya Milimono.
Aux dires de ce leader politique, l’autorité qui doit veiller au respect de la constitution et des lois se rend coupable de la violation de cette même loi. Par conséquent, au nom de ses pairs leaders présents, Docteur Milimono indique qu’ils vont user de tous les droits que la loi leur confère pour réclamer justice dans ce dossier.
‘’Nous sommes en droit d’exercer les droits qui nous sont conféré par la constitution. Parmi ces droits il y a celui de manifester (…), nous pouvons le faire en marchant, on peut le faire à travers un sit-in et sous plusieurs formes. Donc nous entendons user de tous nos droits. Cette action nous a donné l’occasion de comprendre que nous n’avons pas seulement la médiocrité au niveau des cadres territoriaux comme les préfets mais il y a également une véritable médiocrité au niveau des magistrats’’ a-t-il regretté.
Les populations de cette agglomération se sont révoltées le mardi 14 mars 2017 contre un jugement rendu par la justice de paix dans un procès opposant le préfet à l’ancien maire de Koundou, Fara Désiré Koundouno, transfuge du RPG arc en ciel. Ces violences selon un bilan non officiel avaient enregistrées trois morts.
BAH Boubacar LOUDAH
Pour Africaguinee.com
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Créé le 18 mars 2017 16:22