Guinée : Le parti de Cellou Dalein Diallo sur un double front…

CONAKRY-Acculées par les autorités de la Transition, les formations politiques mises « sous observation » ou « suspendues » sont sous pression en Guinée. Trois mois, c’est le délai qui leur a été donné pour se mettre en règle, faute de quoi, des sanctions plus sévères pourraient les frapper. Ce dernier développement bouleverse le landerneau politique et oblige certains partis à affiner leur plan.

A l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée), le parti travaille sur un double front actuellement, a appris Africaguinee.com. Premièrement, finaliser le processus de renouvellement de ses structures, en vue de la tenue du congrès prévu en 2025, deuxièmement peaufiner les stratégies des forces vives à l’orée du 31 décembre, date censée être la fin « hypothétique » de la Transition, selon l’accord de la Cedeao.

Pour la « correction » des manquements constatés par le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, une commission de travail a déjà été mis en place pour s’en occuper, a-t-on appris. « À l’UFDG, nous avons déjà fourni tout ce qui avait été demandé. La commission saura prendre les bonnes décisions pour l’intérêt du parti », explique Souleymane Konaté, un des cadres du parti.

Plusieurs fois annoncé, puis reporté, le congrès pourrait (enfin) se tenir en 2025. C’est du moins ce qu’a annoncé Cellou Dalein Diallo, il y a deux semaines, sans préciser la date. Toutefois, le parti compte mettre les bouchés doubles pour finaliser les préparatifs

« Nous travaillons pour finir les activités de renouvellement et de validation de nos structures en vue de l’organisation imminente de notre Congrès national », explique-t-il, précisant que le parti n’organiser pas son congrès pour faire plaisir à quelqu’un.

A suivre !

Africaguinee.com