Foniké dément Fabou et fait des révélations : « A la villa 26 il m’a dit… »

Oumar Sylla Foniké Mengué, Coordinateur national du FNDC

CONAKRY-Alors qu’Aboubacar Fabou Camara poursuivi pour « arrestation arbitraire, menace, violence, injures », a nié en bloc les charges portées contre lui, son accusateur Oumar Sylla « Foniké Mengué » est revenu sur les conditions dans lesquelles il a été arrêté et violenté comme un « mal propre » à la DPJ (Direction centrale de la police judiciaire).

Le coordinateur national du front national pour la défense de la constitution (FNDC) maintient ses accusations, affirmant qu'il a été violenté par les hommes de Fabou Camara, ancien dirigeant de la DPJ.

« J'ai été kidnappé à mon domicile. On ne m'a présenté aucun document qui puisse justifier mon arrestation. On m'a arrêté manu-militari devant mes voisins. Quand ils sont venus d'abord, il y avait une équipe habillée en civile qui est venue voir. Après, des hommes armés ont débarqué pour me prendre. Durant l'interpellation, on m'a brutalisé. 

Fabou qui est assis là aujourd'hui doit avoir des regrets parce que je lui avais pourtant dit que ce combat contre le troisième mandat n'était pas contre Alpha Condé, mais pour tout le peuple de Guinée. Donc, non seulement on m'a violenté lors de l'arrestation, mais on m'a injurié aussi avec des sales mots. À la DCPJ, on m'a traité comme un mal propre. 

Quand on m'a arrêté, ils m'ont envoyé à la villa 26. Là-bas, la première personne qui m'a interrogé c'est Fabou Camara. Il est venu me dire : "Foniké Mengué, j'aurais appris que tu as insulté le Président de la République". Après la villa 26, on m'a envoyé à la DCPJ, c'est Là-bas que Fabou m'a insulté avec un de ses adjoints. Tout ça parce que j'avais dénoncé les conditions insalubres dans lesquelles ils gardaient les gens. 

Sur les accusations d'appel à la violence 

Nous avons appelé à manifester pour la défense de la constitution (de mai 2010). Mais jamais on a appelé à la violence. La manifestation est consacrée par la constitution en son article 10.  Et on ne m’a jamais arrêté en train de faire des actes de vandalisme. Fabou Camara dit qu'on m'a remis une convocation avant de m'arrêter. Je m'inscris en faux. J'étais assis chez moi, c’est là-bas qu'ils sont venus m'arrêter. Avec la brutalité et l'humiliation que je venais de subir, ç'a vraiment joué sur moi. 

On m'a arrêté le vendredi. Je suis resté durant trois jours sans qu'on ne me notifie quelque chose sur les raisons de mon arrestation. On m'a porté des accusations fallacieuses. Ce qui m'a valu cette détention qui a détérioré mon état de santé. Aujourd'hui je suis malade. C'est pourquoi dès que je suis sorti de la prison, j'ai dit à mon avocat de porter plainte contre Fabou Camara parce que c'est lui qui coordonnait la DCPJ ». L’affaire a été renvoyée au 28 février 22.

Nous y reviendrons. 

Siddy Koundara Diallo 

Pour Africaguinee.com 

Créé le 14 février 2022 19:11

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